mercredi 18 juillet 2012

Mardi : Veille d'ouverture au public du Festival !


Ok j'ai beau en être à ma sixième édition du festival, j'ai complètement oublié que c'est à partir de ce jour que les choses sérieuses commencent. Sérieuses tant dans la préparation, et dans l'accueil du public, que dans l'émulation au sein de l'équipe du festival (notamment interactions entre bénévoles et Science Ac').

En lançant le projet, j'avais oublié que la partie «échanges relationnelles» ne pouvait se réduire à de simples mots. Et j'oubliais que des surprises étaient possibles (les éditions précédentes me l'ont pourtant montré !) 

Tout ça pour vous dire que vous parler de «tout», ce serait quasi-impossible, quasi-imbuvables pour ceux qui n'ont pas tout les éléments pour décrypter les détails, et surtout serait hors-sujet, je souhaite rester près du factuel, être compréhensible du plus grand nombre. Je fais l'impasse des détails qui m'ont le plus marqué dans la journée, qui dessine comme une intrigue de film a suspens...mais dont l'histoire n'intéresse sans doute que moi.

En parlant de faits...Ma journée a commencé par une séance réparation improvisé dans ma chambre, pour finir sur une autre réparation d'un élément défaillant. 



Arrivé en retard, Je découvre Enzo tout aussi fraichement arrivé (le reste de la Dream Team Lyonnaise arrivera un peu plus tard). Vu l'heure (11h passé), je considère qu'il sera difficile de nous faire faire quelque chose avant manger vu qu'on doit prendre possession de nos chambres. Je croise justement Gabriel qui m'apprend être mon compagnon de chambre. Dans cette dernière (la E213), il me fait part du problème de la fenêtre (qui ferme trop ou pas assez), la réparation nous inspire ensuite un tour sur la terrasse, qui, je le dois l'avouer, est magnifique (par sa surface surtout). Nos efforts à réparer la fenêtre ont été vains, nous découvrons par la suite que la chambre n'a pas d'électricité. 

De retour au QG, après un événement mobilisant tous les bénévoles, on se voit confier une autre mission : trouver un tableau blanc pour les briefings. Un candidat est pressenti dans le Pavillon Pasteur, celui là même où a vécu et expérimenté le...oui je sais, ce n'est pas le sujet, même si je n'ai pas arrêté d'y penser. Nous tombons sur un magnifique candidat dans une salle de réunion ouverte, avec en prime un joli dessin caché au verso. Malheureusement, impossible de le monter par l'escalier de service, la question est remise à après le repas.

Pour la première fois, nous avons une heure précise de rendez-vous à l'issue du repas : 13h30. J'ai fait des adeptes dans l'idée de ne pas pas prendre de viande/poisson pour avoir un(e) troisième entrée/dessert.
Dans la file d'attente, à l'issue de notre repas, nous croisons Livio, Leïla, et Christian ! L'entrevue est très brève, notamment avec Leïla à propos de l'Opéra Rock, je partage d'ailleurs à fond son idée d'un spectacle unique le samedi, mais ce n'est pas si simple....

Retour au QG. Dans une attitude que j'espère devenir rituelle, nous nous entassons tous dans les canapés qui ont théoriquement 6 places. Malgré l'imminence de l'arrivée de Maëlle, il y a beaucoup d'agitation sur l'idée de commencer un Jungle Speed. Imaginez un peu la scène. Je suis au milieu d'un des canapés, on rapproche la table car quelqu'un a lancé l'idée de jouer à ce jeu, ayant naturellement l'approbation de tous....

Maëlle arrive pour la répartition des tâches. Elle présente ces dernières comme les admissions au concours/écoles : soit on s'inscrit (en renonçant aux choix suivants), soit on attend la suivante sans savoir de quoi il s'agit. Tel que présenté à ce moment, le tractage a retenu mon attention car je rejoindrai en l'occurence la division affichage de cette équipe.

Notre parcours couvre l'itinéraire depuis Censier Daubenton et Place Monge. Sur le chemin, je réalise que : j'ai l'aisance suffisante pour faire le tractage, mais pas spécialement l'envie ; à quel point, comme l'a relevé Mahédi, les gens peuvent être effrayés par les mots sciences, scientifiques....C'est triste. Mais en parler serait trop long/hors sujet (plusieurs choix possibles). Côté affichage, mon assiduité est déplorable sur le début au moins : entre le LiveTweet a rattraper (je me suis enfin réveillé !) La photo de l'équipe de tractage à publier sur Facebook, mais dont le transfert ne fonctionnait pas...Heureusement qu'Ana-Maria était efficace ! Finalement, je serais vite rodé sur la procédure, et ne serais plus l'élément limitant de la chaîne. L'équipe se scindera en deux à partir de Place Monge, je poursuis avec Ana-Maria, Harold et Mahédi.

Nous faisons une halte au QG avant de reprendre sur l'axe ENS - Ligne 10 par Cardinal Lemoine. Nous continuons sans Mahédi, que nous avons perdu en cours de route. Sur le chemin de retour, Ana-Maria nous raconte l'anecdote de la course à la bibliothèque rue des Carmes. 

En rentrant définitivement de la session tractage, je décide d'aider Alexandre pour installer les affiches en façades. Mine de rien, cela représentait une prise d'initiative audacieuse. Faisant fi de mes blocages habituels, je me lance sans réfléchir dans cette tâche. Il faudra utiliser l'échelle-escabo en mode échelle. Je ne suis pas sûr du mode de fixation des affiches, mais je grimpe tout de même l'échelle, l'affiche en main. Et comme vous pourrez le voir dès aujourd'hui, j'ai réussi !


Après une réquisition générale pour un déchargement qui n'en nécessitait peut-être pas tant, Aymeric et moi retrouvons Antonin pour fixer l'exposition sur la chimie de l'amour. Au passage, nous devrons reprendre toutes les fixations d'affiches, le couple chaîne+gaffeur n'étant pas suffisamment fiable. Tout sera fait à l'aide de fil de fer et de fil de pèche, avec une ingénieuse proposition d'Aymeric pour fixer les bases des affiches.

Peu de temps avant le début du cocktail, Maëlle nous attribue une nouvelle chambre, avec une fenêtre qui s'ouvre et qui se ferme, l'eau courante toujours (qui a noté la référence ?) et, plus fort.....l'électricité ! 

Gabriel et moi arrivons en cour aux Ernest vers 19h18, soit quelques minutes avant le discours, qui était très original sur sa forme (et à mes yeux très réussi dans l'effet). Viennent ensuite les hostilités, j'ai commencé par deux bonnes notes sur trois : je ne me suis pas jeté sur les petits fours, j'ai fait le service....mais je n'ai discuté avec personne parmi les financeurs. J'ai même eu le culot de demander à quelques Science Ac' s'ils ont eux été voir ces officiels ! D'abord «dans mon coin», j'ai parlé affaires entre membres de l'Opéra Rock, puis avec Guillaume d'[in]fusion, salué des connaissances de Science Ouverte, avant d'aller auprès des Science Ac'. Je regrette de ne pas être allé suffisamment près des Science Ac' de Nouméa. Avec l'arrivée du sucré, je n'ai pas pu me retenir plus longtemps, au grand damn de la soeur de Charbel, qui faisait le service à ce moment là. J'ai ensuite participé à/initié des séances photos. J'ai alors regretté de ne pas avoir passé plus de temps avec Tazzio et Hervé. Car il n'y avait pas à dire, c'était un bon moment. Il y avait cette effervescence magique, cette première rencontre officielle entre Science Ac' et bénévoles, les rencontres officieuses ont fortement simplifié les choses d'ailleurs. Dernier mot sur le cocktail, il fut l'occasion de lancer, sous l'impulsion d'Emma notamment, le parrainage Science Ac'. Vu le contexte de cette année, la question s'est posé de savoir si l'on pouvait étendre ce parrainage aux bénévoles. J'étais pour, étant donné les implications de pas mal de bénévoles (Aymeric, Ana-Maria...), mais cela n'a pas été l'option retenue. 

L'après cocktail. Nous nous interrogions sur des idées de programmes, Maëlle, puis la séance pizza a fortement aidé à fixer le monde des possibles. Les pizza nous ont réunis à la cafèt de 22h à 23h, heure à laquelle Science Ac' et mineurs devaient retourner dans les chambres. Tazzio, Hervé, Gabriel, Nina et moi avons passé la dernière heure à discuter en déambulant dans le quartier. 

Retour dans l'ENS, dans notre chambre où tout va bien pour le meilleurs de mondes. C'est au retour de la douche de minuit que survient le drame : Un des côtés du lit de Gabriel se déboîte, n'étant pas vissé. S'organise une séance bricolage à bientôt une heure de matin, non sans incidents. mais tout est bien qui finit bien. 


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