lundi 16 juillet 2012

Festival Paris Montagne : ma deuxième journée !



Je ne pouvais pas arriver à temps pour rejoindre l'équipe déménagement, qui prépare le QG du festival. Je rejoins donc Laurent et Ana-Maria, qui terminent la signalétique (qui n'était pas tout à fait terminée, y compris dans les couloirs du bâtiment principal. Laurent me confie d'abord le vernissage des signes destinés à être en extérieur. Le geste de l'artiste parait simple, pourtant lorsque j'essaie de le reproduire j'ai l'impression de m'y prendre avec ma main gauche. Alors que je m'améliore dans l'application du vernis, Laurent me propose de terminer la signalétique en hauteur. Il a pu entre temps récupérer la clé de la salle où se trouvait l'escabeau. Le fil nylon était déjà en place, je n'avais qu'à y faire passer les crochets des panneaux....trop simple ! Quand je pense au temps que j'avais passé à préparer ces mêmes fils nylon l'an dernier, à les mettre en place, avec les nombreuses surprises (par exemple le fait que ce n'était pas toujours très propre). Je ne vais pas m'en plaindre pour autant ! 

Sur l'aile QG, je croise Tazzio et Thibaud, qui récupèrent les canapés destinés à la salle de repos. Ceux-ci sont récépérés de la salle Aron, qui était l'ancienne salle de repos (ah souvenirs souvenirs !). À l'époque, nous avions droit à de nombreux fauteuils individuels, et on arrivait à faire tenir toute l'équipe dans ce petit espace ! Ah que de souvenirs, et d'anecdotes ! J'aurais du évoquer le sujet, et partager cette nostalgie avec Tazzio. Arrivé à hauteur de la salle Simone Weil, je suis pris d'un pincement au cœur. En effet, cette salle est traditionnellement la salle des adieux : à la libération des chambres, Bénévoles et Sciences Ac' descendent leurs valises et les entrepose dans cette salle, le temps de finir le rangement. Puis, au moment de partir, on y récupère ses affaire, et l'on salue tout le monde avant de quitter les lieux et les visages qui on fait ce festival... j'en ai presque les larmes aux yeux à l'évoquer. Mais je ne suis pas là pour révasser, j'ai un panneau à coller, quand bien même c'est celui de la salle Weil. J'aperçois Nina et Léna qui arrivent à leur tour. Cela fait plaisir de constater le retour des bénévoles, on se sent moins seul tout à coup. 

À un quart d'heure de la pause déjeuner, il ne reste que deux signes à accrocher dans le NIR [Nouvel Immeuble Rataud, le bâtiment moderne au fond de l'ENS], et la signalétique pour les salles U, V et Cartan, dans les sous-sol de l'immeuble Rataud. Laurent et moi descendons dans le NIR pour ses deux signes + et -. Pour le premier, nous lui refaisons une beauté à l'aide de nouveaux cures-dents. Pour le second, devant la Salle d'Expression Artistiques (SEA), Laurent souhaite sortir de la solution technique du plaquage contre le mur, il faudrait idéalement le placer perpendiculairement. Pari réussi finalement, Laurent peut montrer le résultat à David, qui finissait d'équiper la salle en lumières et sons. Il nous faudra néanmoins sécuriser l'encrage par du fil nylon, mais ce sera pour l'après repas !

Malheureusement pour ce midi, les Science Ac' sont (très ?) en retard. L'équipe de bénévole est en place autour d'une table. Ce midi, c'est sandwiches à la bonne franquette, une demi-baguette chacun. J'arrive à me composer un sandwich végétarien, ce dont je ne suis pas peu fier. N'empêche qu'un Vegan ou un spécialistes des questions d'énergies et du climat, en développement durable, ou un agronome pourra toujours me rétorquer que mon sandwich (beurre + fromages) n'aura jamais pu exister sans une filière viande digne de ce nom....
Une fois à table, je discute avec Antonin, qui prend en charge la technique pour le concert. C'est une position très inconfortable que j'occupe à ce moment, car je ne sais pas grand chose du projet, mais je suis leur seul interlocuteur présent sur site. Je regrette profondément les absences des membres d'[in]fusion même si je pense (j'espère ?) qu'ils ont de bonnes raisons alors que le moment est critique. Mais la faisabilité technique est au rendez-vous. Ainsi tout aurait été (presque) parfait pour [in]fusion si le concert avait eu lieu le vendredi. Puisque je me mêle de ce qui ne me regarde pas, je m'inquiète fort à propos de l'acheminement des instruments (batteries + amplis) jusqu'à l'ENS, d'autant plus que je l'ai l'impression que le batteur surestime mon implication possible pour cette mission. 

Les Science Ac' arrivent enfin. nous n'irons pas à leurs tables, d'autant plus qu'on a fini de manger.  En revanche nous sommes rejoins par Livio et Leila, qui viennent prendre de nos nouvelles. le programme relativement léger de l'après-midi nous permet de prendre le temps de discuter, faire connaissance avec Ana-Maria notamment que je n'avais fait que croiser jusqu'alors. 

À la reprise, Ana-Maria, désormais autonome, retourne à la signalétique de son côté, tandis que Nina et moi retrouvons Laurent. Nous sécurisons le panneau de la SEA, une anecdote lancera le sujet des chambres anéchoïques
 Après un test de décrochage, qui s'avère concluant, Laurent et moi allons aux petits soin de l'aimant géant malade. Ce dernier a pris l'eau, et continue de prendre l'eau par les trous d'agrafes dans la bâche de protection. Je le débarrasse des agrafes qui n'ont donc pas joué leur rôle (retenir la bâche). Laurent peut finir seul U, V et Cartan, ainsi Nina et moi retournons auprès de l'équipe principale, qui termine l'amagement des salles qui viennent de nous être cédées. Il ne reste que la Célan à notre arrivée, nous la vidons de ses tables surnuméraires, je rapporte le chariot à table à cet effet. Je m'affaire à la disposition des quelques chaises présentes, et ne voyant pas les chaises manquantes arriver, je retourne à la salle source, et me propose d'en porter également. 

Une fois cette dernière salle en place, nous y prenons place face à Maëlle, qui fait le point sur la journée, sur les réalisations faites jusqu'à présent, sur la situation en général. Certes, nous devons faire face cette année avec moins de «tout» (moins de salles, moins de chambres, moins de matériel....et moins de bénévoles !), mais nous sommes tout de même en avance sur les réalisations, signe du fait que nous sommes une équipe d'habitués rodés pour les différentes réalisations. Côté effectif des bénévoles, cela augure d'une ambiance intimiste appréciable, qui pourra être très intéressante notamment dans la salle de repos. Moins de salles et de chambres ? Oui car l'ENS optimise l'occupation des lieux pour permettre un vrai service de cantine le midi...et le soir ! Fini donc les repas froids. Nous faisons ensuite un point météo, toute notre attention porte sur la journée et la soirée du mardi, car on souhaite fortement que le cocktail d'ouverture du festival se fasse en extérieur. Cela nous permet d'aborder la programmation off, et cette année ne déroge pas à la règle des surprises. Après nous avoir dit un mot sur la couverture médiatique (à propos, tous au McDo !!!), Maëlle évoque le T-shirt de cette année (dont le secret a bien été gardé aussi), radicalement différent, elle nous détaille les secrets des choix graphiques. Ceux qui auront la chance de pouvoir le porter samedi pourront se livrer à un jeu qui vaut bien des GN !

Au retour au QG, nous constatons que ce dernier est désormais opérationnel, grâce aux investigations de Rémi, Gab' et Antonin. Il ne reste que quelques affaires à remonter pour mettre en place la salle de repos, tout le monde se porte volontaire pour accompagner Maëlle à la cave. Ceci étant fait, nous sommes libérés pour la journée. Pour l'Opéra Rock des Idées, je profite de la présence de Léna pour répéter la chorégraphie au milieu de la salle de repos, devant les autres bénévoles, qui s'amusent de ne pas comprendre ce qui se trame. C'est vraiment une répétition improvisée, mais l'essentiel pour moi est d'avoir ma «prof», un peu de temps et un peu d'espace. Cet entraînement me rappelle qu'une chorégraphie est un défi autrement plus complexe qu'un texte et une mise en scène à respecter, il me faut aller au delà du script, et plus que jamais, c'est mon corps qui doit répéter et non ma tête (comme j'arrivais à le faire jusque là pour le théâtre).
Comme ce serait dommage de ce séparer si tôt, et de ne pas profiter du retour d'Emma et son frère, nous décidons de rester pour jouer. Comme il semble délicat de se caler sur le programme des Science Ac' (ce qui impliquerait de les attendre pas mal de temps), nous décidons de jouer entre nous. Un Times Up dans un premier temps, Nous écrivons nos propres noms et même quelques objets. Le manque d'inspiration se fait cruellement sentir, car nous aurons droit à quelques personnalités du Times Up de la veille, ainsi que des doublons inspirés des discussion récente (Tazzio a tenu le défi de réciter les noms des sept nains, faisant mentir le proverbe affirmant qu'on oublie toujours le dernier....) : résultat, deux Grincheux.

Avant d'arriver à la phase des mimes, vient le moment de vérité : la visite de la salle Henri Cartan, où l'on doit jouer l'Opéra Rock des Idées. Léna a vu la salle, mais l'avis d'Aymeric sera déterminant sur la faisabilité technique. Pour ma part, je reste sur l'idée de le faire à la bonne franquette de ce côté là. Sur place, je réalise que j'avais quelque peu idéalisé ma vision de la salle, il y aura dans les faits toute une liste d'adaptations à faire, qui risquent d'être de trop par rapport à notre reste de temps de préparation. Il fallait en parler avec Martyna et Manu, mais je restais persuadé que l'on ne pourrait pas statuer sur la faisabilité de la pièce tant qu'on n'aurait pas fait une générale sur place.

Nous quittons finalement l'ENS peu après notre retour de la salle, sur le chemin du retour, le doute sur le sort de notre spectacle semble peser même sur les autres bénévoles qui ne sont pas si près de ces détails. La simple évocation du coktail d'ouverture égaiera à nouveau la conversation. Nous nous séparons à Luxembourg.

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