dimanche 8 août 2021

(Pour pièces) Vente Bus MAN Lion City accidenté

 En tant que représentant de ma holding d’AFoL*, spécialisée dans la construction de véhicules d’exception, tant pour la route que pour la compétition, mais aussi d’engin de chantiers, j’ai voulu diversifier nos activités en ayant notre premier véhicule de transport en commun, un créneau peu exploité chez les structures AFoL. 



Cela a pu se faire par l’excellent David Gustafsson, lui même représentant d’une entité tierce, qui propose de nombreuses solutions créatives pour les AFoL. Sa solution orientée premium ne nous a pas fait peur du fait de notre sérieux dans nos activités. Notre implantation en France nécessite d’introduire des adaptations du produit en terme de livrée (en l’occurence adoption de la livrée vert Jade de la RATP). Comme nous nous étions limités à un budget de 1000€, du fait que cette extension s’est fait en parallèle de nos activités habituelles, La solution clé en mains Mochub ne nous était pas accessible. Nous avons fait recours alors à Bricklink, c’est un point important sur lequel je reviendrais.


Notre premier et unique véhicule envisagé pour notre activité nous a été livré progressivement fin 2017 - début 2018. La mise en place a été laborieuse, douloureuse, car de telles adaptations ne faisaient pas partie de nos champs d’activités habituels. Nous y sommes malgré tout fièrement parvenus, et ainsi nous avons pu nous lancer.


 


 C’est alors que j’ai du exceptionnellement recruter un conducteur de bus qui n’est pas habituellement de notre cœur d’activité, qui, un jour, sur un trajet de repositionnement, est tombé dans un ravin. S’il a survécu, notre seul et unique bus n’a pas eu cette chance, et ce n’était que le début de ses ennuis. Sa perte a mis à genou notre holding, car cette investissement était primordial dans notre business plan. Nous n’avions cependant ni les compétences, ni la main d’œuvre disponibles pour le remettre en état. L’épave était destinée à être «plastifiée»**, et éventuellement servir de réserve de pièces pour nos autres véhicules. 








L’arrêt prématurée de l’aventure «transport en commun» nous a laissé un goût amer, nous savions que nous devions y revenir. Tirant les leçons de notre première expérience, nous avons fait le nécessaire pour investir dans du matériel MOCHUB, très satisfait de notre première expérience avec eux. Si l’annonce ne fait l’objet d’une publication qu’aujourd’hui, c’est par rapport à notre plan d’action. Nous avions besoin de récupérer les pièces spécifiques à la livrée RATP pour notre nouvelle commande. En contrepartie cela vous permettra d’avoir non seulement une solution «clé en mains» (il vous suffira de suivre les instructions originales pour le remettre en état), mais en plus d’augmenter substantiellement la part de pièces neuves dans le set final.


Toutefois, devant les opérations frankeinsteinniennes auxquelles nous nous sommes livrés, nous ne pouvons pas vous garantir que le set soit complet. Bien que la mise en vente est estimée à plus de 7700 pièces, nous estimons qu’il doit en manquer entre une dizaine et une vingtaine. Nos équipes vont travailler à évaluer l’état de l’épave et affiner l’inventaire. Nous sommes d’accord que si votre but est obtenir une réserve de pièces pour vos futurs projets, ce n’est pas l’affaire du siècle. Si vous souhaitez relever le défi d’ajouter le meilleur autobus accessible aux AFoL, alors là, c’est (et ça restera après réévaluation), une opportunité à ne pas manquer. 


*Adult Fan of Lego (même si je me doute que vous connaissiez le terme, ça ne fait pas de mal de le rappeler).


°°J’ai failli dire «ferrailler», mais vu qu’il est entièrement fait de plastique…

dimanche 17 janvier 2021

Fin de la première salve de billets !

Même si j’ai quelques billets prêts à être publiés, d’autres sont encore en stade peu avancé de recherche, et je ne veux plus tomber dans le piège dans lequel vous m’avez poussé avec mon billet sur la religion (dont je ne suis vraiment pas satisfait). Je vais donc prendre le temps nécessaire pour les publications suivantes, profitant du fait que vous n’avez (à priori) aucune idée de quels sujets je souhaiterais vous parler. 

La prochaine salve de billet comporte une dizaine d’articles, et j’aimerais bien publier le tout d’un seul bloc. Je ne peux pas publier les articles déjà prêts dans un soucis de cohérence éditoriale (si si, il y en a bien une !), le plus simple est donc de vous annoncer la couleur : plus de mise à jour du blog pour les prochaines semaines. J’aurais peut-être quelque chose à vous proposer le mois prochain mais ce n’est pas sûr.


D’ici là, portez-vous bien !

dimanche 10 janvier 2021

Greenpeace, une ONG trop puissante ?

 Ah euh, pour faire suite à mon précédent article. 2021 c'est aussi un autre anniversaire notable sur le point de l'environnement, puisque ce sont les 50 ans de Greenpeace (les mauvaises langues diront qu'il est là l'anniversaire en terme de catastrophe environnementale).

Jean-Marc Jancovici le dit souvent dans ses cours, en terme de lutte contre le changement climatique, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Greenpeace en est la parfaite illustration, comme le démontre habillement Jacques Henry sur cet articule publié sur Contrepoints. 

Petite conclusions personnelle avant de vous laisser à cette lecture. il ne faut pas fustiger Greenpeace pour le plaisir de fustiger l'ennemi de notre environnement, et/ou celui dont on veut en faire notre ennemi. De la même manière que les apostats ou de membres de sectes se rendent compte de l'erreur dans laquelle ils ont vécu, et aussi à l'image de cette citation (3:08 sans doute hors contexte, mais donnons leur le bénéfice afin de ne pas présumer systématiquement qu'ils sont de mauvaise foi), il peut y avoir de l'espoir auprès de tout individu ou organisation. 

En 1971, une rumeur circula à propos d’essais nucléaires souterrains programmés par l’armée américaine dans l’île d’Amchitka, l’une des plus éloignées de l’archipel des Aléoutiennes au sud de l’Alaska. Le milieu hippy de Vancouver, un ramassis d’utilisateurs de LSD et de bien d’autres drogues tendres et moins tendres, d’adeptes des débauches en groupe, des objecteurs de conscience opposés à la conscription venant tant des USA que du Canada, des mystiques, des marginaux vivant dans des cahutes construites dans des arbres et même des Quakers, c’est dire le côté hétéroclite de ce groupe, arrivèrent tout de même à rassembler quelques dollars pour affréter un petit chalutier appelé le Phyllis Cormack temporairement renommé Greenpeace pour aller taquiner l’armée américaine droit sur l’île sus-nommée.

Quelques heures après que le Greenpeace ait quitté Victoria Harbour, John Wayne venait mouiller sur son yacht privé dans le même port. Quand des journalistes lui demandèrent ce qu’il pensait de l’expédition de ces hippies, il répondit :

They are a bunch of commies, Canadians should mind their own business,


(c’est un ramassis de communistes, les Canadiens feraient mieux de s’occuper de leurs propres affaires.)

Quelques heures plus tard on apprit que les garde-côtes américains avaient arraisonné le chalutier déguisé. L’essai nucléaire souterrain eut bien lieu sur l’île d’Amchitka. C’est alors qu’apparut un immense mouvement de protestation à l’échelle mondiale pour soutenir ces audacieux personnages pacifistes opposés aux essais nucléaires de la plus grande armée du monde. Ainsi vit le jour l’organisation Greenpeace qui est maintenant un gigantesque business à l’échelle planétaire et qui touche à tout ce qui peut accélérer la récession et la paupérisation de l’ensemble de la population. Le rêve de ces activistes d’un nouveau genre est de voir tout le monde vivre dans des huttes perchées sur des arbres, fumant des joints de marijuana, s’administrant des trips au LSD et organisant des partouzes de temps en temps pour tuer le temps. Car en effet il n’y aura plus d’essence, plus de pétrole, plus d’électricité, plus d’usines, plus de voitures, plus de médicaments, plus de vaccins, plus d’engrais ni de pesticides, l’homme sera vite revenu à l’âge de pierre.

La suite sur le site de Contrepoints

dimanche 3 janvier 2021

Le nuage de Tchernobyl se serait arrêté aux frontières

Nous sommes en 2021, et comme cette année sera propice à de la désinformation que j'ose qualifier de propagande des personnes se revandicant écologistes mais qui sont surtout défenseur d'une certaine idéologie de la protection de l'environnement, j'ai jugé intéressant de vous proposer cette article de Pierre SCHMITT rédigé en....2006* (oui, pour les 20 ans de Tchernobyl).

Oui 2006 était les 20 ans d'une catasthphe nucléaire majeure. Mais pour ces «écologistes», 2021 sera de même en évoquant Fukushima, bafouant la mémoire des 20000 morts du Tsunami qui l'a provoqué, et tous les dégats associés. C'est comme si on célébrait en 2025 les 20 ans de la chute catastrophique du tourisme hivernal en Asie du Sud-Est  de 2005 occultant les milliers du victime du Tsumani qui en a été la cause.

Trève de bavardage, voici l'article en question, que vous trouverez en intégralité sur le site de Sauvons Le Climat

« Le nuage radioactif en provenance de la centrale accidentée de Tchernobyl et qui a survolé toute l’Europe s’est miraculeusement arrêté aux frontières de l’Hexagone, ainsi la France a été épargnée par son passage ». 

Si on procédait à un sondage auprès des français, très certainement, à 99,9...%, ils répondraient qu’ils ont été dupés et qu’effectivement, lors de l’accident de Tchernobyl, cette phrase a été prononcée par des « responsables », qui leur ont dissimulé la vérité et menti. 

Au premier rang des accusés, en réalité le seul accusé « identifié », le professeur Pierre Pellerin qui en 1986, au moment de l’accident, était le Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), service dépendant du Ministère de la Santé.
Dans un numéro du Canard Enchaîné daté de mai ou de juin 1986, un « poème » assassin de Rolland Bacri résume, à lui seul, l’image propagée par les médias et répandue dans le public : 

« Pourquoi qui voit rin ? Pourquoi qui dit rin ? Pourquoi qui fait rin ? S’APPELLERIN ». 

Bien évidemment, comme il sera clairement démontré ci-après, ni Pierre Pellerin, ni quiconque au SCPRI n’a prononcé une telle phrase ni même tenté de faire croire à une telle contrevérité, bien au contraire. 

D’entrée soulignons que justice a été rendue à Pierre Pellerin. Pour avoir porté cette accusation de mensonge sur Antenne 2, en 1999, M. Noël Mamère a été condamné pour diffamation en correctionnel le 12/10/2000, ce jugement a été confirmé en appel le 3/10/2001 puis par la cour de cassation le 22/10/2002. 

Que s’est-il donc réellement passé pour qu’une telle certitude, « on nous a menti », soit si ancrée dans tous les esprits ? L’expliquer, revient à conter l’histoire d’une extraordinaire mystification de l’opinion par ceux là même qui accusent le professeur Pierre Pellerin de mensonge. 


Résumons :
Pierre Pellerin a été le premier en France et en Europe, dès le 29 avril 1986, à fournir des informations précises sur l’accident. Le nuage est arrivé par l’extrême Sud Est du pays (Monaco) au soir du 30 avril 1986. Vingt-quatre heures plus tard, le 1er mai à 24 heures, il indiquait sans ambiguïté dans un communiqué (annexe 2) très largement diffusé, notamment aux médias, que le passage du nuage avait concerné l’ensemble du territoire français, ce qui est manifestement l’inverse de ce qu’on l’accuse d’avoir dit. Cette information sera reprise par tous les médias dès le 2 mai (Annexe 4). Les journaux (Le Monde, Libération...) publieront les cartes donnant, jour après jour, les mesures effectuées par le SCPRI, indiquant l’augmentation de la radioactivité de l’air sur l’ensemble du territoire entre le 30 avril et le 5 mai (Annexe 2 pour les cartes du SCPRI et annexe 3 pour celles de l’OCDE). Scientifiquement, le SCPRI a informé au jour le jour, les autorités françaises et les médias des mesures qu’il effectuait ou collectait. Il n’était d’ailleurs pas le seul, le Laboratoire central d’Hygiène Alimentaire, les services vétérinaires départementaux de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes effectuaient, de leur côté, leurs propres mesures sanitaires. 



La suite se trouve ici

*Rédigé en 2006 par l'auteur, publié sur le site en source en 2010 pour les pinailleurs (et les pinailleuses).