mardi 27 novembre 2012

Chronique sur Asexualité-s : découverte du podcast A-Life

J'ai aimé, je vous fait partager !

L'école d'ingé m'a ouvert de larges perspectives en développant mon niveau de compréhension oral de l'anglais. non content de lire, je peux également écouter de l'anglais !

L'une de mes plus belles découvertes sur le sujet est un podcast traitant d'asexualité, A Life Podcast. Je grille un peu des étapes en vous présentant le podcast avant l'asexualité (c'est vrai quoi, qu'est-ce que l'asexualité ?), mais vous pourrez en lire d'avantage ici

A-Life Podcast est une émission anglophone qui aborde plusieurs thèmes autour de l'asexualité (la communauté asexuel, la visibilité de l'asexualité, ses rapports avec les média, asexualité et mariage, asexualité et sexologues...). Si c'est avant tout une mine de ressources et de mises en reliefs des questions posée par le sujet, A-Life est avant tout une émission drôle et sympathique, et c'est pour tout cela qu'elle m'a autant plu. 

Aussi je partage à travers une «chronique» sur le blog asexualité quelques résumés en Français d'épisodes clés. Mais pour ceux qui sont familiers avec la langue de Shakespeare, je ne peux que leur recommander la version originale, c'est «1000 fois meilleur» !

(Si comme Henrik, vous écoutez ce podcast dans les transports, prenez garde, vous n'êtes pas à l'abri d'un fou rire...)

mercredi 21 novembre 2012

Passage au vélo idéal pour le vélotaff mixte

C'est là que vient mon sauveur, le brompton. Un investissement qui en valait la chandelle, car je ne me suis pas arrêté sur des considérations domicile-travail. Pour faire court sur mon bromy, il n'a gros défaut : sa lenteur. En conditions optimales (en forme sur le trajet retour, avec dénivelé négatif donc), je ne peut viser que le 20km/h de moyenne. Autrement, je me prend au moins 30 minutes dans la vue par rapport à mes vélos Décathlon. Ce qui a vite rendu les choses intenables.
Mais pour le reste, quel bonheur ! Au boulot, je descends au parking, le plie devant l'ascenseur, et l'embarque pour le poster derrière moi à mon bureau. Dans le train, comme actuellement, il est plié à côté de moi, j'ai accès à beaucoup plus de places assises !! Il va sérieusement mettre à mal mon abonnement Vélib' dans Paris où le défaut de sa lenteur est vite gommé (trajets courts). Il est d'ailleurs plus rapide que ce dernier (sans compter les opérations de location du vélo auprès d'une borne).

Vélotaff nouvelle formule
La lenteur relative du Brompton n'est pas à blâmer. Comme j'ai pu l'expérimenter sur les Gare de l'Est - Gare Saint-Lazare, c'est le plus rapide des trois de portes (de train) à porte (de train). Et ce malgré le dépliage à effectuer sur le quai d'arrivée ! En cause sur mes vélos de sport, les pédales automatiques, nécessitant des chaussures spéciales, pas vraiment idéales pour la marche. Et surtout la pénible gestion de mon sac sur le porte bagage. En face, le C-Bag fait des merveilles.

Si ce n'est pas le vélo, qu'est-ce qui n'allait pas dans ma formule initiale ? C'est à la fois la lenteur du RER A (40km/h de vitesse commerciale sur la quarantaine de kilomètres qu'il couvre), qui rend de fait la longueur de mon parcours cyclable intenable. Pire, la qualité de l'effort physique ne vaut en rien celui de mon entrainement habituel, alors qu'il m'oblige quasiment à m'en passer.

J'ai d'abord tenter de le raccourcir en passant par la Ferté-Sous-Jouarre (10km de moins à effectuer en train), mais les contraintes horaires était à peine moins sévère.

L'heure d'hiver
Bien que n'étant pas frileux, en été, je redoutais le retour du froid. Erreur ! c'est bien le fait de partir «de nuit» qui rendent ces séances plus pénibles psychologiquement. Je force un peu sur les traits, comme je pourrais dire que la perspective de devoir porter un manteau l'hiver me hantait tout autant, et dans les fait c'est encore plus vrai : je continue mes séances, mais je ne porte toujurse pas de manteau (grâce à mes amis les vélos, qui rendent cet accessoire inutile voire pénible). N'empêche que le choc du passage à l'heure d'hiver m'a fait non seulement prendre conscience qu'il me restait des appareils qui ne basculait pas automatiquement à l'hiver idoine (mon réveil antique, que je garde
du fait de son système de projection de l'heure) et…mes cardiofréquencemètres.

jeudi 15 novembre 2012

Reprise du vélotaff : Premier retour d'expérience.

Note : cet article aurait du être publié avant le mois de novembre.

Passage du théorie à la pratique : difficultés sur la partie RER.


Il n'y a pas à dire, ce projet s'est révélé incroyablement éprouvant. C'était dur, pénible par moment ! Et je ne m'y attendais pas du tout !! tout simplement car les difficultés n'étaient pas directement liées au parcours, voire même aux contraintes de l'entreprise. 

Comme difficulté numéro 1, je prévoyais le lever à 4h du matin. Erreur ! Je me lève facilement à ces heures-ci, pour peu de prévoir une demi-heure pour être sur pied. La première vraie difficulté : trouver une place dans le train. Ce vélotaff sous entend 1h de RER par trajet, en heure de pointe : Elle devait être mise à profit pour travailler/me reposer/récupérer. Dans les MI2N/MI09, ça allait encore, le tout était de trouver une bonne position pour le vélo, qui ne demande qu'à tomber. Dans les MI84, ça relevait du calvaire. Gros point noir : le vélotaff devait me permettre des détours en petite couronne (réunions associatives, courses, etc…) mais dans les faits, le retour était un calvaire : les trains se faisaient de plus en plus espacés le soir, et je faisait les 45 min (je repartais souvent de Gare de Lyon) debout….45 minutes à ne rien faire, un gâchis énorme !! 


Difficultés côté vélo : la malédiction du Forme 5.

Comme le souligne le titre, elles furent l'apanage exclusif de mon vélo de route : crevaisons à répétitions, casse de mon éclairage, et roulage avec un éclairage de secours. J'aurais pu écrire une nouvelle avec mes mésaventures. Mais je manque cruellement de temps. Je laisse travailler votre imagination, en vous communiquant quelques éléments de base.

Ma première crevaison est intervenue un matin, sur la départementale menant à Signy (la D21 ?). résultat, 45 minutes de marche, un évitement d'un automobiliste se finissant avec un crissement de pneu (il était 5h30 environ) (j'ai eu peur pour lui, mais peut-être aurais-je du avoir peur pour moi…), un retard inimaginable. À cette crevaison, j'avais une bombe anti-crevaison…que je n'ai jamais su faire fonctionner.
La crevaison suivante a eu lieu à Paris si je me souviens bien, j'ai réussi à réparer avec «l'aide» de décathlon (j'ai acheté la chambre à air et les démonte-pneus, mais j'ai utilisé leur pompe d'atelier…c'était soit ça, soit rentrer à plat, soit payer 9€, somme qu'ils sont en droit de demander car c'est limite se payer leur tête (je ne demanderais pas à La halle aux chaussures de mettre en place les lacets de mes chaussures). 
Lors d'un retour Chessy - Nanteuil, j'ai crevé en descente à près de 60km/h….J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas et ai pu ralentir avant d'être trop à plat (plus de peur que de mal). Pas de chance, j'avais des chambres à air de secours et les démonte-pneus….mais pas encore de pompe. Pas de chance, mais de la réussite tout de même, je n'étais qu'à 2-3 kilomètres de la Gare de La Ferte-Sous-Jouarre. 
Enfin, lors d'un soir de «courses» dans les Hauts-de-Seine, j'ai crevé deux fois d'affilée ! Cela m'a fait épuisé mes réserves (mes crevaisons m'ont rendu prévoyant). La tête brûlée que je suis a tout de même poussé l'audace jusqu'à rentrer ainsi (sans solution de secours). 
Quant à l'éclairage que j'ai cassé, cela m'a obligé à rouler une semaine avec un éclairage de 15 Lux…Ça m'a dépanné (mieux vaut ça que rien), mais plus jamais ça !!! 

Je ne vous raconte pas l'état de tension dans lequel j'étais lorsque j'étais à plus de 15 km/h et/ou dans des conditions de visibilité difficiles. Toujours à guetter le moindre caillou, le moindre nid de poule, et à serrer les dents pendant plusieurs kilomètres si par malchance j'avais roulé sur l'un d'eux…

Les atouts de mes D4


Éprouvant psychologiquement, mais pas physiquement : C'est logiquement avec ce vélo que j'ai eu mes meilleurs vitesses moyennes. De plus, de par sa légèreté, c'était un régal dans les correspondances.


J'ai également roulé avec mon Tout suspendu. Plus lourd, plus lent, mais quel régal !!! Plus de préoccupations particulières sur l'état de la route, notamment pour adapter ma vitesse, et un confort appréciable. Mais toujours aussi difficile à stabiliser dans le train, la même corvée des accès au RER, du parking au boulot, pire lors des «courses» du soir …




Je termine justement avec quelques photos de ce dernier, en situation...dans le train. Les premières sont à bord du Nanteuil - Paris (Z2N, Z 20500 rénovées pour être précis), et les dernières sont à bord du Paris - Nanterre (Z5300). On sent qu'il y a tout de suite moins de place, et à vrai dire, le choix de la porte est délicat quand comme moi on ne connait pas par cœur les configurations du groupe 3...

A suivre !

jeudi 8 novembre 2012

Edito : Une conférence qui peut changer votre vie en guise de mot d'excuse pour mon devoir rendu en retard


Lundi 5 novembre. Suite à un weekend particulièrement récupérateur, je me libère du temps pour préparer la rédaction de nouveaux billets pour ce blog. Au sommaire : Vélotaff : premier bilan, Storify sur les Rencontres CNRS (si si, mon premier storify !), et cet «édito». Un édito au ton d'excuses, car je ne serais pas en mesure de publier sur mes autres blogs pour le moment, au risque de mettre périls plusieurs vies (pour être précis, de ne pas contribuer à réduire leur mise en péril), et de fragiliser mon (futur ?) lectorat de la première heure. 

Pourquoi donc cette absence de billets ? Par une absence de vielle poussée, de recherches et de synthèse pour le premier. Par une absence de progression pour le second, bien que des pistes se profilent de ce côté. 

La faute à qui ? La faute au surménage dont je suis victime. J'ai décidé de faire autant que je peux dans les causes pour lesquelles je suis parti prenantes, et de profiter au maximum de ma vie sociale. Ce faisant, je me suis construit un emploi du temps aux marges de manoeuvres limitées, j'en prends pleinement conscience aujourd'hui du désordre monstre que cela entraine au moindre pépin. 

Ce que j'ai fait ne m'a pas paru innocent. Je ne le vois pas du tout comme un épisode unique et exceptionnel de ma vie, ça m'a l'air très universel comme situation. Dans le train du retour vers mon domicile (le premiers des deux pour être précis), je cherchais comment vous illustrer le phénomène pour vous en faire part. J'étais à deux doigts d'abandonner, car la recherche à laquelle je n'ai pu allouer que deux minutes de mon temps n'a rien donné. 

Mais une vie intensive comme la mienne est la plus à même à titiller ces coïncidences troublantes, relatives à la loi des grands nombres (qui fera l'objet d'un autre billet, je vous le promets).

 En descendant du train, j'ai remis en route la lecture de l'intégralité de mes épisodes non lus du podcast Plusconscient.net (un site absolument incroyable, car il mêle le meilleur au pire…ça vaudra bien un billet dédié ?), Je zappe la lecture d'un «n'importe quoi !!» que je n'avais pas filtré, et tombe sur cette conférence d'Hartmut Rosa. D'habitude, je lis ce podcast en «×1,5» (accéléré lent), mais cet épisode valait bien le coup d'être lu en vitesse normale, et justement, la vitesse, le multitâche, les nouvelles technologies et leur modification de notre rapport au temps, le burn out….Autant de sujets qui sont traités dans cette conférence, nommée la spirale incontrôlable de l'accélération.  Autant dire que je ne pouvais pas mieux tomber !

Je vous invite à écouter cette conférence en attendant mes prochains billets.