mercredi 25 juillet 2012

21 juillet : journée grand public du Festival !

Je me réveille après avoir très bien dormi, et anticipe même l'action de mon réveil, ce qui, avec ma meilleure organisation, réduit la gène que je pourrais causer à Gabriel. Ce matin, je suis particulièrement en forme, car j'arrive à faire tenir ma séance de corde à sauter en à peine plus de 45 minutes, étirements compris. De retour à l'étage, je traine un peu trop sous la douche (et après la douche), ce qui nous fait arriver à peine plus de 10 minutes avant la fin de service du petit déjeuner (service qui ferme à 9h). L'avantage, c'est que tout le monde est installé d'emblée, ce qui nous fait de la compagnie tout le long du petit-déjeuner.



À l'issue du briefing et du lancer de la lessive, Nous sommes quelques volontaires pour placer les tables en cour Pasteur, ce qui sera vite plié, malgré l'entrainement de Kendo en cours. Je propose alors de former une équipe de nettoyage et de vidage des poubelles. C'est un point qui m'agace au plus haut point. Non contents de ne pas être aux petits soins pour le nettoyage de cour, le service d'entretien de l'ENS ne vide pas les poubelles pourtant pleines à craquer, ce qui empire le problème ! La veille, j'avais passé au crible la cour Pasteur, cela m'a valu de remplir un sac entier. Aujourd'hui, nous réitérons l'exploit en cour du NIR. Je croise Tazzio au nettoyage des tables de ce pôle rencontre géant, dont l'aménagement a bien avancé. «Toujours les mêmes [...] !», me dira-t-il. En souvenir des années précédentes...


Rémy, Alexandre, Malik et moi sommes confrontés à deux problèmes : la difficulté d'ouvrir les poubelles vertes, et l'absence de sac 100L pour remplacer le tout. Rémy et moi courons dans les couloirs à la recherche des chariots des employés de ménage intérieur pour ces sacs, chariot que j'avais croisé du lorsque j'effectuais mes va-et-vient pour la lessive. Rémy trouvera le premier, et Antonin viendra en renfort pour ouvrir la première poubelle. Vu le travail que cela nous a donnés, et les efforts à courir dans tous l'ENS pour mener lessive et nettoyage en parallèle, je m'autorise une douche avant le déjeuner. Ce dernier se fait attendre, si bien que je serais disponible pour déménager l'atelier de Science Ouverte de la salle ECLA (nouvelle sur le Festival) en Beckett.


Avec le retour de l'équipe de tractage, Nous allons passer à table. 
Le programme nous fait déjeuner plus tard (bien après 13h), nous avons le droit à des sandwiches d'une sandwicherie renommée dont j'ai oublié le nom. Le déjeuner est l'occasion d'un formidable moment de détente. J'y retrouve Laure, qui est arrivée de Lyon la veille, et qui nous a rejoint ce matin. Mahédi propose quelques figures intéressante d'Origami à l'aide des serviettes en papier, il y a notamment parmi les réalisations un pantin sans tête, et quelques pliage sur base oiseau. 


Malheureusement pour vous, des moments comme ça (et il y en aura plein d'autres !!!), ça ne se raconte pas, ça se vit !

Contrairement à d'habitude, la fin du repas n'a pas rimé franchement avec retour au charbon. Avec la reconfiguration des ateliers, je ne fais plus partie des infos volantes. J'aurais souhaité prêté mes bras à l'accueil, mais cela n'avait plus d'intérêt avec le format de la journée du samedi. Que me restait-il ? Spectacles !! C'est quasiment la tablée du déjeuner qui se retrouve au spectacle des Belges autour de la Chimie. La mise en place sera l'occasion de superbes photos. Conscient du fait que tout est bientôt fini, je me lance dans une chasse à la photo souvenir. Mes premières photos prises dans ce but seront toutes plus magnifiques les unes que les autres. 


 


Outre la photo de Camille et de Philippe, il y a toutes celles de Laure sans ces lunettes, pour lesquelles je ne mesurais même pas le caractère exceptionnel ! 


Si Martyna mitraille pendant la représentation, je me contenterais de deux vidéos pour mes deux expériences préférées du spectacle, l'expérience du garçon de café ainsi que celle du tennis bulles de savon. 

À l'issue du spectacle, je descends retrouver François Gaudel dans l'atelier de Science Ouverte. Je me rends ensuite sur le pôle rencontre, j'essaie de voir tous les stands Science Ac' que je n'avais pas vu jusque là, notamment celui de Jérémy sur les biopiles.


 C'est à ce moment que je vois Alma arriver. Après les retrouvailles, je lui présente les différents rendez-vous spectacles de cette année, nous conviendront finalement d'assister à la prochaine session du planétarium, que je n'avais pas pu faire la veille. Laure nous rejoint, et à peine les présentations faites, je réalise enfin que j'ai avec moi deux inconditionnelles de théâtre ! Après quelques échanges enthousiastes, nous recevons des instructions de la part de l'animateur pour rentrer à l'intérieur de la structure gonflable. L'intérieur n'est d'ailleurs pas très grand, et je ne m'attendais pas à ce que l'on soit assis aussi bas ! On commence le voyage, c'est impressionnant de voir ses yeux voir de plus en plus d'étoiles de par l'adaptation à la faible luminosité. C'est pourtant dans ces conditions (ou presque !) que je réalise que Yasmine est là également !! L'expérience permettant de retrouver l'étoile polaire est déroutante pour les sens, à deux doigts du manège du parc d'attraction. S'en suit l'histoire des étoiles polaires, puis la présentation de la constellation d'Orion, du Taureau, des Pléiades. Nous avons certainement eu le droit à du rab' puisque nous finissons à 17h30, c'était cuit pour Laure qui aurait souhaité voir les Suisses. Je sors aux côtés de Yasmine, qui m'apprend que bien des anciens étaient passés. Elle me mène à la rencontre d'Anack. Après, ce sera l'arrivée de Christine, aux côtés de Rémy. J'essaie de faire des présentations inter-générationnelles mais je m'y prends trop timidement. D'ailleurs Marie, ma filleule, n'est pas à son stand à ce moment, ce qui ne simplifie pas les choses. Jonas nous présente son frère, qui se trouve être lui aussi dans le milieu du théâtre ! 

Alors que nous discutons, il est 18h passé, ce qui n'empêche pas un certain nombre d'ateliers du pôle Rencontre de continuer explications et démonstrations. Mais la magie du festival doit tirer sa révérence...Le rangement - définitif cette fois - des ateliers a commencé. Je me joins au mouvement et rapatrie les tables de la cour Pasteur à l'aide de quelques animateurs/référents. Très vite, ce sont toutes les tables du pôle rencontre qui convergent vers le monument aux morts. 




Nous allons passer au diner, qui s'effectuera en plein air, cour aux Ernests. Nous avons le droit à des spécialités d'un traiteur chinois, ce qui fera craquer pour un plat non végétarien et me vaudra d'être taxé de flexitarien par Tazzio. À table, je retrouve également Laure, revêtue d'une blouse : il commence à faire frisqué et elle ne peut récupérer ses affaires, car le QG est fermé. 


L'heure théorique du concert approche inexorablement, mais nous n'avons pas encore assisté à la deuxième manche du concours de lancer d’œufs. Et il ne semble pas être parti pour commencer de sitôt, à en juger l'ambiance dans la cour... et au Q.G. J'entends Enzo jouer en salle Weil, je m'y rends et invite Laure, Tazzio et Hervé à me rejoindre. C'est une occasion formidable pour Laure, car elle n'était pas là jusqu'à présent cette année, et Enzo n'avait pratiquement pas pu jouer l'an dernier. Outre cet instant musical agréable, me faisant regretter de ne pas davantage m'intéresser à la musique classique, c'est l'occasion d'échanger autour de la musique, et de découvrir que ma filleule aussi joue du piano ! Nous serons appelés par Sandrine, le concours va commencer. Nous quittons Enzo qui souhaite poursuivre son jeu. 

À peine débarquai-je dans la cour du NIR qu'Ana-Maria me sollicite pour l'assister à l'arbitrage. Nous devons récupérer les noms des 17 équipes pour les faire annoncer, lancer la procédure pour le lâcher de chacun des dispositifs, et chronométrer les chutes (c'est le plus rapide qui gagne !). Rémy et Gab' était en charge de la vérification de l'état de l’œuf à l'arrivée, il n'y a pas eu de survivant parmi ceux arrivés en environ deux secondes. Il y a eu 4 ou 5 arrivés «en entier», dont un «blessé», le plus rapide étant arrivé en environ 3 secondes. Il y a eu également une kyrielle de dispositifs non conformes (l’œuf ne touchait pas le sol à son arrivée). La palme revient sur ce point aux équipes d'Akram et de Julie la bénévole pour leurs dispositifs ingénieux de libération de l’œuf.

Le concours est terminé, mais nous attendons de longues minutes dans la cour, qui risque d'être fatales à mon iPhone qui a mitraillé toute la journée, alors que j'attends des invités pour le concert. Bientôt 22h, je remonte dans ma chambre mettre à charger l'iPhone pour une heure environ. En attendant, je vais assurer les photos et les vidéos avec l'iPad. À mon retour, on nous invite à descendre dans la salle. Nous commençons par la cérémonie de clôturé avec la liste des remerciements, Il y aura même des remises de cadeaux. La cérémonie est assez courte, et Maëlle, Sandrine et Christelle font vite place aux artistes. Je commence par une vidéo des deux premiers titres, puis passe à quelques clichés. 




Si l'absence de flash ne semble pas pénalisante, le maniement de l'iPad demande trop d'attention dans une salle de concert, plus que trois morceaux et je pourrais remiser l'iPad au profit de l'iPhone, et aller chercher mes invités. En retard comme le concert, il vont pouvoir participer à une bonne partie de ce dernier. Avec l'iPhone, la séance photo prend une tournure beaucoup plus dynamique, je me lâche littéralement. Au point de remplir la mémoire flash de mon iPhone, et ce malgré plusieurs suppressions d'applis et de jeux volumineux. 


































À l'issu du concert, on sentait que la fatigue avait gagné plusieurs d'entre nous. Comment enchainer sur la boom ? Laissant ce soucis aux intéressés, je descends mon iPad et ma soupe de cafard (on ne sait jamais...). Je montre à mes invités les photos que j'ai prises sur le festival, nous discutons d'anecdotes autour de l'ENS, et de leur possible participation aux projets de l'association. Près de nous, Hervé, Jeff, Laure, Nina et Tazzio se font des échanges avec une balle. Je ne peux résister à cet appel, je me glisse dans le groupe. Si ce n'est pas ma séance de Volley la plus aboutie d'un point de vue strictement sportif (être obligé de faire des passe en manchette !!!), c'est de loin la plus agréable, la plus heureuse, la plus jouissive à laquelle j'ai pris part. Et forcément, ça s'est fini trop tôt à mon goût. Laure doit effectivement partir. Ce départ a d'ailleurs des allures d'adieux, au point que je n'ai plus le cœur à poursuivre la soirée après cela. Je pars me coucher. 

La rédaction de ce billet, que j'ai poursuivi autant que possible ces derniers jours, m'a valu quelques larmes. Cet épisode de bonheur à l'état pur est désormais terminé, et ce journal constitue avec les photos que nous avons prises deux moyens de raviver ces souvenirs. Il me reste une journée à faire revivre ainsi...

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