jeudi 19 juillet 2012

19 juillet : deuxième journée du Festival !

Dure journée ! J'aurais du m'en douter, vu les présages du petit déj', qui s'est super bien passé (c'était le contraire hier, et j'ai pourtant passé une superbe journée).


Pour continuer sur cette note de superstition : M'aurait-on entendu du côté du service de la cantine ? Toujours est-il que nous avons le droit à des céréales (mais la pate à tartiner, faut pas rêver !), et un plus grand sentiment de liberté tenant à quelques détails (message «une boite de céréales par personne», sous-entendu pas de contraintes unitaires sur le reste, le fait qu'il y ait deux lignes de self....) me permettent de prendre un petit déjeuner convenable et serein. Au point de ne pas être pile à 9h au QG pour le briefing. 


Heureusement pour moi, l'hécatombe de ballons noirs (encore eux !) a nécessité de mobiliser des bénévoles pour les rassembler, et les préparer pour Laurent. Je me propose au gonflage, Thibaud Gab' et moi sommes aidés par Guillaume, Océane et...Océane, Science Ac' 2012. Par la suite, c'est Claire qui nous rejoint, je n'avais pas eu l'occasion de discuter avec elle depuis son retour, je lui parle d'ailleurs de mon idée de sujet pour les 13 minutes (la question du diesel ? J'y ai pensé, mais ce n'est pas ça, héhé !), et apparemment, j'ai mes chances avec un mon sujet !



Le briefing a finalement lieu à 10h, nous sommes rejoins à cette occasion par de nouveaux/elles bénévoles (en fait des ancien(ne)s =). Je me propose en tant qu'info volant pour l'après-midi, ce qui me rend disponible pour toutes les activités «non-plannifiables» dont nous a parlé François. C'est l'occasion pour moi de faire une inspection/recollage d'affiches avec Laura et Alexandre, idée qui me trottait dans la tête à force de voir des affiches décollés. Il se trouve que quelqu'un a eu l'idée avant moi, les affiches manquantes étaient moins nombreuses que ce que j'ai cru voir. À la faveur des relais, je me retrouve quelques temps aux côtés d'Harold pour l'activité Fort Boyard, mais je suis tellement débordé que je ne me sens pas d'un grand renfort. Je laisse alors Thibaud tenter sa chance. Je termine peu après, le déjeuner était imminent. Nous sommes à l'heure pour récupérer les tickets et s'aligner dans la file d'attente. Se produit alors quelque chose qui m'est rarement arrivé, et que je réussis à contrôler pour que cela passe inaperçu : une crise d'angoisse. Je ressens une montée de stress qui n'a plus de raison d'être puisque nous sommes à l'heure pour les ticket et même pour la file d'attente. Seulement, le début de service, et même la file d'attente se font attendre. Alors pourquoi stresser ? Même si le service commence en retard, il n'y a quasiment personne devant moi ! Mais les choses sont ainsi. Voir qu'il était 11h50 passé, que le service n'a pas fini sa mise en place, qu'il n'y personne dans la file d'attente et que l'on va manger des pizza m'angoisse. Je ne retrouve mes esprits qu'un fois assis à table. J'étais tellement angoissé que j'ai accepté la pizza cramée (la dernière de la fournée), une pizza que je n'aurais pas mangé en temps normal. 


J'ai beau avoir angoissé pour rien, mais voyons le bon côté des choses ! Pour une fois, je me souviens de ce que l'on a fait et de ce que l'on s'est dit à table. Les croûtes que Julie délaisse systématiquement et que je délaisse exceptionnellement lance la question des pertes des circuits alimentaires et de la faim dans le monde, une question que j'ai travaillée très sérieusement et que j'aurais pu largement commenter (eh oui, je ne m'intéresse pas qu'à la question du diesel en France...). Nous avions évoqué le Luxembourg (le pays, pas le jardin) et les anecdotes à son sujet, repris dans son article de la désencyclopédie. Nous parlons aussi des belles autos, des plus sportives (la 458 Italia qu'Abiolà et moi avons croisés) aux plus classes (celles des anciens collègues de Manu à la BNP).


L'après-midi, je rejoins Jennifer (la nouvelle) en info volant sur les salles U/V R Cartan. Nous devons veiller à ce que les animations ont bien accueillis les groupes prévus aux différentes tranches horaires, et que les rotations de groupes se passent sans accrocs. C'est une fonction que j'avais déjà assuré les années précédentes, et aujourd'hui...comment dire....Je n'ai pas été très bon. Certes, tout s'est globalement bien passé, le seul incident ayant été de laisser passer un message injustifié (réparé par Maëlle, désolé de ne pas l'avoir anticiper...). Mais globalement, ma prestation était du niveau d'une personne assurant ce poste pour la première fois, tandis que Jennifer était rodée comme jamais. 

Après notre dérnière vague d'admission, une conversation dans le talkie me fait comprendre que le spectacle en salle de théâtre n'a pas encore commencé. Je m'y rends avec l'accord de Jennifer (je ne connais toujours pas son avis sur le spectacle d'ailleurs). Voir les groupes attendant devant la salle est impressionnant, mais plus impressionnante encore est la difficulté à les faire prendre place dans la salle, nous sommes presque une dizaine à coordonner l'installation. Côté impressions, je suis surpris de voir à quel point ce spectacle est différent de celui de l'an dernier, mais j'apprécié toutes les petites idées pour introduire des notions de Chimie. Je suis juste un peu frustré par l'impression de dialogue de sourd entre les deux protagonistes. Je note pas mal de détails en tant que membre de l'Opéra Rock des Idées, concernant la réalisation pratique, le vocabulaire, le rythme de la pièce...


Une fois sorti de la pièce, je fais un tour sur le pôle rencontre, le rangement des différents stands se passe bien, et ne nécessite pas de bras supplémentaires....Vient alors le goûter, puis le débriefing, à l'issu duquel je monte dans ma chambre pour poursuivre cette rédaction. Je redescends pour le diner, cette fois-ci tout se passera bien dans la file d'attente, trop bien....J'étais loin de me douter qu'il ne me restait plus que quelques minutes à vivre. À force de stresser pour être à l'heure, je suis parmi les premiers arrivant et «peut choisir» la table. Et comme il n'y avait que quatre Sciences Ac' devant nous, je me mets à leur table, accompagné par Jeff qui était en discussion avec moi dans la file d'attente (il y avait le dilemme «lasagnes ou trois desserts ?»). J'ai fait ma BA en poursuivant ma série végétarienne, avec des légumes, ce qui m'autorise à ne pas choisir entre les trois dessert objets d'un trilemme. C'est par l'oubli de mes couverts, provoqué par la confusion de voir tout ceux que je suis habituellement derrière moi, que je signe mon arrêt de mort. 


Des convives, des interlocuteurs, un cadre idéal pour tester ma technique de meurtres. Je me lance en «attaquant» Jeff. Par la réaction stupéfaite de Vita et Lorena, je comprends qu'elles sont dans les secrets du jeu, puisqu'elles ont compris que Jeff n'était pas ma victime. Mais ce qui leur a vraiment fait peur, c'est que je suis déjà mort ! Si Jeff a tenu à manger à mes côtés, c'était aussi (et surtout ?) pour me tuer ! Sur la suite, nous parlons du killer, viendront ensuite les bénévoles impliqués dans la logistique du concert. 


Après le diner, je retourne au QG. Si je me laisse tenter un temps par l'idée d'une partie de Volley, Nina préfère remettre la partie à un peu plus tard, étions trop près de la fin du dîner. Je reste auprès du cercle de discussion sur la bio, discussion dans laquelle je me ferais happé (j'oublie facilement que je peux être intéressé par des discussions sur la bio !). Vient alors la proposition du film en salle Dussane, Inception. Je tenais à le voir, bien que je n'aie jamais pu libérer un créneau de 90 minutes pour cela. Mais la discussion du «cercle de bio» est trop intéressante pour que je l'abandonne pour un film. Heureusement, Tazzio m'aide à me décider en acceptant de venir voir le film. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, le concept, mais j'en suis ressorti un peu retourné, le film était lui-même comme un niveau de rêve !). 


Retourné, mais pas assommé, aussi Tazzio nous propose un tour dans le quartier. Au ravitaillement Panini, je suis étonné de constater que je suis quasiment le seul à ne pas avoir faim. Durant cette marche, Hervé lance le sujet des souvenirs des moments-clé de nos rencontres, des anecdotes liées....C'était il y a 4-5 ans, cela me parait à la fois peu et beaucoup ! Nous finissons par rentrer, preuve en est la complétion de ce billet.

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