dimanche 3 janvier 2021

Le nuage de Tchernobyl se serait arrêté aux frontières

Nous sommes en 2021, et comme cette année sera propice à de la désinformation que j'ose qualifier de propagande des personnes se revandicant écologistes mais qui sont surtout défenseur d'une certaine idéologie de la protection de l'environnement, j'ai jugé intéressant de vous proposer cette article de Pierre SCHMITT rédigé en....2006* (oui, pour les 20 ans de Tchernobyl).

Oui 2006 était les 20 ans d'une catasthphe nucléaire majeure. Mais pour ces «écologistes», 2021 sera de même en évoquant Fukushima, bafouant la mémoire des 20000 morts du Tsunami qui l'a provoqué, et tous les dégats associés. C'est comme si on célébrait en 2025 les 20 ans de la chute catastrophique du tourisme hivernal en Asie du Sud-Est  de 2005 occultant les milliers du victime du Tsumani qui en a été la cause.

Trève de bavardage, voici l'article en question, que vous trouverez en intégralité sur le site de Sauvons Le Climat

« Le nuage radioactif en provenance de la centrale accidentée de Tchernobyl et qui a survolé toute l’Europe s’est miraculeusement arrêté aux frontières de l’Hexagone, ainsi la France a été épargnée par son passage ». 

Si on procédait à un sondage auprès des français, très certainement, à 99,9...%, ils répondraient qu’ils ont été dupés et qu’effectivement, lors de l’accident de Tchernobyl, cette phrase a été prononcée par des « responsables », qui leur ont dissimulé la vérité et menti. 

Au premier rang des accusés, en réalité le seul accusé « identifié », le professeur Pierre Pellerin qui en 1986, au moment de l’accident, était le Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), service dépendant du Ministère de la Santé.
Dans un numéro du Canard Enchaîné daté de mai ou de juin 1986, un « poème » assassin de Rolland Bacri résume, à lui seul, l’image propagée par les médias et répandue dans le public : 

« Pourquoi qui voit rin ? Pourquoi qui dit rin ? Pourquoi qui fait rin ? S’APPELLERIN ». 

Bien évidemment, comme il sera clairement démontré ci-après, ni Pierre Pellerin, ni quiconque au SCPRI n’a prononcé une telle phrase ni même tenté de faire croire à une telle contrevérité, bien au contraire. 

D’entrée soulignons que justice a été rendue à Pierre Pellerin. Pour avoir porté cette accusation de mensonge sur Antenne 2, en 1999, M. Noël Mamère a été condamné pour diffamation en correctionnel le 12/10/2000, ce jugement a été confirmé en appel le 3/10/2001 puis par la cour de cassation le 22/10/2002. 

Que s’est-il donc réellement passé pour qu’une telle certitude, « on nous a menti », soit si ancrée dans tous les esprits ? L’expliquer, revient à conter l’histoire d’une extraordinaire mystification de l’opinion par ceux là même qui accusent le professeur Pierre Pellerin de mensonge. 


Résumons :
Pierre Pellerin a été le premier en France et en Europe, dès le 29 avril 1986, à fournir des informations précises sur l’accident. Le nuage est arrivé par l’extrême Sud Est du pays (Monaco) au soir du 30 avril 1986. Vingt-quatre heures plus tard, le 1er mai à 24 heures, il indiquait sans ambiguïté dans un communiqué (annexe 2) très largement diffusé, notamment aux médias, que le passage du nuage avait concerné l’ensemble du territoire français, ce qui est manifestement l’inverse de ce qu’on l’accuse d’avoir dit. Cette information sera reprise par tous les médias dès le 2 mai (Annexe 4). Les journaux (Le Monde, Libération...) publieront les cartes donnant, jour après jour, les mesures effectuées par le SCPRI, indiquant l’augmentation de la radioactivité de l’air sur l’ensemble du territoire entre le 30 avril et le 5 mai (Annexe 2 pour les cartes du SCPRI et annexe 3 pour celles de l’OCDE). Scientifiquement, le SCPRI a informé au jour le jour, les autorités françaises et les médias des mesures qu’il effectuait ou collectait. Il n’était d’ailleurs pas le seul, le Laboratoire central d’Hygiène Alimentaire, les services vétérinaires départementaux de la Direction Générale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes effectuaient, de leur côté, leurs propres mesures sanitaires. 



La suite se trouve ici

*Rédigé en 2006 par l'auteur, publié sur le site en source en 2010 pour les pinailleurs (et les pinailleuses).

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