dimanche 10 janvier 2021

Greenpeace, une ONG trop puissante ?

 Ah euh, pour faire suite à mon précédent article. 2021 c'est aussi un autre anniversaire notable sur le point de l'environnement, puisque ce sont les 50 ans de Greenpeace (les mauvaises langues diront qu'il est là l'anniversaire en terme de catastrophe environnementale).

Jean-Marc Jancovici le dit souvent dans ses cours, en terme de lutte contre le changement climatique, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Greenpeace en est la parfaite illustration, comme le démontre habillement Jacques Henry sur cet articule publié sur Contrepoints. 

Petite conclusions personnelle avant de vous laisser à cette lecture. il ne faut pas fustiger Greenpeace pour le plaisir de fustiger l'ennemi de notre environnement, et/ou celui dont on veut en faire notre ennemi. De la même manière que les apostats ou de membres de sectes se rendent compte de l'erreur dans laquelle ils ont vécu, et aussi à l'image de cette citation (3:08 sans doute hors contexte, mais donnons leur le bénéfice afin de ne pas présumer systématiquement qu'ils sont de mauvaise foi), il peut y avoir de l'espoir auprès de tout individu ou organisation. 

En 1971, une rumeur circula à propos d’essais nucléaires souterrains programmés par l’armée américaine dans l’île d’Amchitka, l’une des plus éloignées de l’archipel des Aléoutiennes au sud de l’Alaska. Le milieu hippy de Vancouver, un ramassis d’utilisateurs de LSD et de bien d’autres drogues tendres et moins tendres, d’adeptes des débauches en groupe, des objecteurs de conscience opposés à la conscription venant tant des USA que du Canada, des mystiques, des marginaux vivant dans des cahutes construites dans des arbres et même des Quakers, c’est dire le côté hétéroclite de ce groupe, arrivèrent tout de même à rassembler quelques dollars pour affréter un petit chalutier appelé le Phyllis Cormack temporairement renommé Greenpeace pour aller taquiner l’armée américaine droit sur l’île sus-nommée.

Quelques heures après que le Greenpeace ait quitté Victoria Harbour, John Wayne venait mouiller sur son yacht privé dans le même port. Quand des journalistes lui demandèrent ce qu’il pensait de l’expédition de ces hippies, il répondit :

They are a bunch of commies, Canadians should mind their own business,


(c’est un ramassis de communistes, les Canadiens feraient mieux de s’occuper de leurs propres affaires.)

Quelques heures plus tard on apprit que les garde-côtes américains avaient arraisonné le chalutier déguisé. L’essai nucléaire souterrain eut bien lieu sur l’île d’Amchitka. C’est alors qu’apparut un immense mouvement de protestation à l’échelle mondiale pour soutenir ces audacieux personnages pacifistes opposés aux essais nucléaires de la plus grande armée du monde. Ainsi vit le jour l’organisation Greenpeace qui est maintenant un gigantesque business à l’échelle planétaire et qui touche à tout ce qui peut accélérer la récession et la paupérisation de l’ensemble de la population. Le rêve de ces activistes d’un nouveau genre est de voir tout le monde vivre dans des huttes perchées sur des arbres, fumant des joints de marijuana, s’administrant des trips au LSD et organisant des partouzes de temps en temps pour tuer le temps. Car en effet il n’y aura plus d’essence, plus de pétrole, plus d’électricité, plus d’usines, plus de voitures, plus de médicaments, plus de vaccins, plus d’engrais ni de pesticides, l’homme sera vite revenu à l’âge de pierre.

La suite sur le site de Contrepoints

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