jeudi 15 novembre 2012

Reprise du vélotaff : Premier retour d'expérience.

Note : cet article aurait du être publié avant le mois de novembre.

Passage du théorie à la pratique : difficultés sur la partie RER.


Il n'y a pas à dire, ce projet s'est révélé incroyablement éprouvant. C'était dur, pénible par moment ! Et je ne m'y attendais pas du tout !! tout simplement car les difficultés n'étaient pas directement liées au parcours, voire même aux contraintes de l'entreprise. 

Comme difficulté numéro 1, je prévoyais le lever à 4h du matin. Erreur ! Je me lève facilement à ces heures-ci, pour peu de prévoir une demi-heure pour être sur pied. La première vraie difficulté : trouver une place dans le train. Ce vélotaff sous entend 1h de RER par trajet, en heure de pointe : Elle devait être mise à profit pour travailler/me reposer/récupérer. Dans les MI2N/MI09, ça allait encore, le tout était de trouver une bonne position pour le vélo, qui ne demande qu'à tomber. Dans les MI84, ça relevait du calvaire. Gros point noir : le vélotaff devait me permettre des détours en petite couronne (réunions associatives, courses, etc…) mais dans les faits, le retour était un calvaire : les trains se faisaient de plus en plus espacés le soir, et je faisait les 45 min (je repartais souvent de Gare de Lyon) debout….45 minutes à ne rien faire, un gâchis énorme !! 


Difficultés côté vélo : la malédiction du Forme 5.

Comme le souligne le titre, elles furent l'apanage exclusif de mon vélo de route : crevaisons à répétitions, casse de mon éclairage, et roulage avec un éclairage de secours. J'aurais pu écrire une nouvelle avec mes mésaventures. Mais je manque cruellement de temps. Je laisse travailler votre imagination, en vous communiquant quelques éléments de base.

Ma première crevaison est intervenue un matin, sur la départementale menant à Signy (la D21 ?). résultat, 45 minutes de marche, un évitement d'un automobiliste se finissant avec un crissement de pneu (il était 5h30 environ) (j'ai eu peur pour lui, mais peut-être aurais-je du avoir peur pour moi…), un retard inimaginable. À cette crevaison, j'avais une bombe anti-crevaison…que je n'ai jamais su faire fonctionner.
La crevaison suivante a eu lieu à Paris si je me souviens bien, j'ai réussi à réparer avec «l'aide» de décathlon (j'ai acheté la chambre à air et les démonte-pneus, mais j'ai utilisé leur pompe d'atelier…c'était soit ça, soit rentrer à plat, soit payer 9€, somme qu'ils sont en droit de demander car c'est limite se payer leur tête (je ne demanderais pas à La halle aux chaussures de mettre en place les lacets de mes chaussures). 
Lors d'un retour Chessy - Nanteuil, j'ai crevé en descente à près de 60km/h….J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas et ai pu ralentir avant d'être trop à plat (plus de peur que de mal). Pas de chance, j'avais des chambres à air de secours et les démonte-pneus….mais pas encore de pompe. Pas de chance, mais de la réussite tout de même, je n'étais qu'à 2-3 kilomètres de la Gare de La Ferte-Sous-Jouarre. 
Enfin, lors d'un soir de «courses» dans les Hauts-de-Seine, j'ai crevé deux fois d'affilée ! Cela m'a fait épuisé mes réserves (mes crevaisons m'ont rendu prévoyant). La tête brûlée que je suis a tout de même poussé l'audace jusqu'à rentrer ainsi (sans solution de secours). 
Quant à l'éclairage que j'ai cassé, cela m'a obligé à rouler une semaine avec un éclairage de 15 Lux…Ça m'a dépanné (mieux vaut ça que rien), mais plus jamais ça !!! 

Je ne vous raconte pas l'état de tension dans lequel j'étais lorsque j'étais à plus de 15 km/h et/ou dans des conditions de visibilité difficiles. Toujours à guetter le moindre caillou, le moindre nid de poule, et à serrer les dents pendant plusieurs kilomètres si par malchance j'avais roulé sur l'un d'eux…

Les atouts de mes D4


Éprouvant psychologiquement, mais pas physiquement : C'est logiquement avec ce vélo que j'ai eu mes meilleurs vitesses moyennes. De plus, de par sa légèreté, c'était un régal dans les correspondances.


J'ai également roulé avec mon Tout suspendu. Plus lourd, plus lent, mais quel régal !!! Plus de préoccupations particulières sur l'état de la route, notamment pour adapter ma vitesse, et un confort appréciable. Mais toujours aussi difficile à stabiliser dans le train, la même corvée des accès au RER, du parking au boulot, pire lors des «courses» du soir …




Je termine justement avec quelques photos de ce dernier, en situation...dans le train. Les premières sont à bord du Nanteuil - Paris (Z2N, Z 20500 rénovées pour être précis), et les dernières sont à bord du Paris - Nanterre (Z5300). On sent qu'il y a tout de suite moins de place, et à vrai dire, le choix de la porte est délicat quand comme moi on ne connait pas par cœur les configurations du groupe 3...

A suivre !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire