dimanche 23 septembre 2012

Petit historique de mes différentes montures


J'ai eu mon premier (ou pas loin d'être mon premier…) vélo il y a une quinzaine d'années. Un bicyclette bleue dont j'étais très fier, même si elle était en contradiction totale aux aspiration des gamins de mon âge (c'était pas un VTT), et que c'était une bicyclette de supermarché (il faut le dire). Je roulais beaucoup avec, en solitaire principalement, mais sur de courtes distance (Je n'ai du faire qu'un voyage jusqu'à Bethune, soit un aller retour d'une quinzaine de kilomètres).

Cette bicyclette ne fera malheureusement pas le voyage jusqu'en région parisienne, lors de notre déménagement. Mais à notre installation à Clichy, j'ai le droit à un VTC sportif semi-rigide en alu, un TSX-260 (gamme hobby il me semble). Ces vélos sont une merveille par leur légèreté (mon premier vélo tout alu !), mon frère et moi, dotés de la même monture, nous régalons au possible, La Défense devient notre terrain de jeu. 

Après mon frère (sur son précédent vélo), ce sera à mon tour de connaître le drame du vol de vélo. Il est tacitement conclu que le renouvellement se fera pour un vélo à prix équivalent. Vient alors cette promo inespérée : Le 500 TSX T2 de la gamme perform à 220€. Pour vous donner une idée du calibre de la bête, plus il y a de lettres dans le nom, mieux c'est. Idem sur la partie chiffrée du nom, plus c'est grand, mieux c'est. J'ai croisé un 100 SX. Nous avions mon frère et moi un 260 SX (semi-rigide à cadre alu), et je dégotais un 500 TSX….T2 !!! Un tout suspendu cadre alu, fourche Shox, etc….Bref, tout cet écran de fumée pour ne pas dire que ça n'en restait pas moins un Topbike, donc un vélo Carrefour. Mais c'était suffisant pour avoir un avant goût de ce qu'est un vrai vélo. 

Ce fut donc ma première occasion de me jauger. Je paraissais infatigable. Une fois, je fis une longue sortie (le tour des maréchaux ?), en deux heures et demi et plus de 45 km, j'étais certes marqué, mais pas à bout de forces. Je considérais alors que le vélo, c'était pas assez «fatiguant» pour le maintien de la forme. C'est pour cela que lorsque je chosis de me mettre au sport, je me tournais vers la course à pied (mon retour au sport, l'occasion de faire un autre billet ?). 

Un jour, quasi sur un coup de tête, je m'offris un RockRider 5.3. Retour au semi rigide gagnant, car c'était le premier vélo à ma taille, cela change tout ! Ce fut mes premières sessions vélotaff. Je travaillais à l'époque dans la ZAC des Barabanniers, à une petite demi-heure de chez moi. C'est dans ce cadre que j'ai eu mon premier accident. Là je vous imagine vous dire «quel chauffard lui a fait ça ?» sauf qu'ill ne s'agissait pas d'un automobiliste ou d'un motard, qui, aussi chauffards qu'ils peuvent être, respectent la plupart du temps le code de la route. Non. La collision n'a impliqué que des piétons et moi. Il aura fallu attendre si longtemps pour comprendre que si les piétons se fichent des cyclistes, c'est qu'en cas de choc, c'est essentiellement le cycliste qui prend. Ainsi si la petite dame est simplement tombée, j'ai fait un vol plané de 5mètres, attérisant sur le dos (souffle coupé, douleurs au cou  et côtes, nombreuses contusions…), voilant ma roue avant au passage (un Rock Rider, c'est du solide, mais faut pas abuser quand même !). Cela m'a appris à haïr les pistes cyclables (imaginées et développées par le régime nazi, pour rappel, l'idée étant de minimiser la gêne des automobiles, non pas de permettre aux poules mouillées de se mettre au vélo). Les pistes cyclable étant le pire ennemi des vélotaffeurs : en temps normal, je faisait du 21-23km/h de moyenne en ville sur des distances de quelques kilomètres. Dans ma course contre le T3 en période de rodage, donc pas encore à 24km/h de vitesse commerciale, j'ai perdu à plat de couture, malgré ma préparation spécifique. 

Ce n'est qu'en 2010 que je revenais au tout suspendu, avec le Rockrider 9.1. Le passage au freinage hydraulique était non seulement d'un attrait technologique appréciable, mais devenait même indispensable pour se faire plaisir (et se faire peur !) dans la petite descente derrière chez moi. Mon record y est d'ailleurs de 76 km/h (je faisais du 70 facilement, 72 avec du travail, 73 avec de la précision en plus). C'est à cette occasion que je décidais de faire du vélo mon unique source d'entrainement: Je réalisais que les 60 km longtemps fantasmés étaient en fait à portée de main….toutes les semaines !! d'une fois par semaine, je passais à deux, et eus mon premier pépin technique au pire moment. La corde à sauter ne suffisant pas à tenir le rythme, je sacrifiais mon b-fold sur quelques séances le temps de réparer je 9.1…

Réparer mon RockRider ? Ou plutôt de le remplacer ! Mon Rockrider étant une machine d'entrainement, je me cantonnais à une utilisation sur route, et mon emploi du temps de ministre me laissait guère d'occasion de sorties loisirs «tout terrains» (forets, sentiers à travers champs). C'est pour cela que je m'achetais mon premier vélo de route. L'essai que l'on m'a offert dans ma jeunesse ne m'avait pas convaincu, mais la théorie était tout de même du côté de ces machine. J'opte pour le forme 5, que j'estime suffisant pour quelqu'un qui vient du VTT. Effectivement, ma redécouverte du cycle route est un régal. J'apprécie sa légèreté et sa rapidité. J'ai gagné près de 10 km/h sur mes vitesse de pointe, presqu'autant sur mes vitesses courantes, mais seulement 2-3 sur mes vitesses moyennes ? L'important est que de 2×63/66km, je suis passé à 3×76km par semaine, en conservant mes temps de parcours !

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