La journée commençant une séance de corde à sauter (30 minutes en cumulé), ça ne vaut pas un entraînement bihebdomadaire habituel, mais on fait les moyens du bord. Par le passé, il y avait plusieurs joggeurs dans l'équipe, et je me souviens de la mémorable séance d'entrainement/mise en forme d'Alex le BAFA en 2008, avec (notamment...) une initiation au Taikwondo : que du bonheur !
Je prends mes aises au petit déjeuner, et nous avons droit à des croissants ce matin (un par personne évidemment). Nous sommes également à une table plus grande, ce qui nous permettra davantage de discussions.
Suite au briefing, je réussis à me faire convaincre à me désigner à la lessive. Mais après tout, quoi de plus simple...sur le papier ? On apporte les T-shirts sales à la buanderie, on lance la machine, en s'aidant du minuteur, On revient pour les passer au sèche linge, et on récupère le tout au bout d'une heure.
Mais dans la pratique, ce n'est pas si simple. Les machines du gymnase «plantent» souvent («défaut d'arrivée d'eau», qu'elles disent), obligeant à les surveiller régulièrement, les relancer le cas échéant. Le sèche-linge n'est pas minuté, et l'un de ceux au gymnase ne fonctionne pas (il fait juste semblant, ce qui le rend le problème encore plus vicieux).
Au final, après deux «défauts d'arrivée d'eau», je réalise que beaucoup, dont moi, n'auront pas le T-shirt propres pour le lancement de la journée. Entre ces quelques aller-retour entre les différentes buanderies, j'ai le temps de porter quelques sacs pour l'accueil. Je réalise le calvaire qu'endurent les bénévoles à ce poste, cela m'a paru pénible pour quelques sacs seulement ! Malheureusement le timing des machines m'empêchait de rester.
Hachant menu ma matinée, les allers-retour et temps d'attente machine ont l'avantage de ne pas m'imposer d'intervention sur la plage de déjeuner habituelle. Je me rends au self tranquillement. À notre table, nous avons Aymeric, Vita et Julie qui ont des talkies, avec lesquels pause déjeuner riment avec feu à volonté (sur le canal blague bien sûr !). Mais faute de blagues, les délires s'orientent vers la musique et la chansons, avec les impros d'Ana-Maria, de Manu et d'Abiola, en plus des animateurs de la radio canal blague. Jennifer pour notre prise de poste et le timing des machines m'obligent à ne pas m'éterniser à la cantine.
Cette après-midi, Jennifer et moi nous organisons car nous souhaitons voir chacun un spectacle. En plus des lavages et séchages machines, je fais l'ouverture de la journée avec Jennifer, participe au spectacle des Suisses à 13h45, reviens pour le changement de groupe de 15h, et termine pour le changement de 16h.
Les candidats sur le lieu de tir |
le public est en place ! |
le jury aussi... |
Le spectacle est très drôle et magnifiquement bien écrit. Car en plus d'être amusant, il introduit pas mal de concepts liés à différentes disciplines scientifique et la recherche elle-même, en les rendant très accessible à un public non averti. Ce qui fait que l'on pouvait apprendre plein de chose tout en s'amusant. Je reste bluffé par cette double performance combinée, qui doit beaucoup à l'excellent jeu de Damien.
Suite au spectacle, il nous est proposé d'assister à une séance au planétarium «rien que pour nous», mais j'ai grillé toutes mes cartouches de veillées. Dans ma chambre, je reçois un message d'une personne que j'ai invitée à venir sur le festival, qui me rappelle je ne sais plus trop pourquoi que je dois lancer la lessive du soir. Je redescend, et tourne dans les couloirs (Q.G - Rataud - Chambre (machine occupée, je patiente dans ma chambre) - Rataud - QG). Je retrouve Gab' et Aymeric, nous discutons d'histoires drôles et insolites, et à l'appel de mon alarme je retourne en Rataud récupérer les T-shirt pour les descendre dans les sèche-linges près du Gymnase. De retour dans ma chambre. je poursuis pour quelques lignes la rédaction de mon billet mais je ne parviens pas à l'achever.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire