Je sais, ce soir je devais coller mes nouvelles affiches fraichement récupérées, mais un cas de force majeur me retiens prisonnier chez mes cousins. Qu'à cela ne tienne, je vous ai concocté un «petit» article à la place, il porte sur mes meilleurs moment des éditions précédentes du Festival, par année.
2007 : Découverte du concept du festival.
C'était une ambiance inoubliable, presqu'indescriptible. Les mots que je pourrais mettre sur cette édition restent valables pour les suivantes, même si pour cette éditions ils gardent une signification particulière. Ce qui reste propre à cette édition, c'est le caractère innovant de l'évènement. Certes, il y a eu une précédente édition, et le fait de ne pas y avoir participer participe à cette impression, mais cette année, nous inaugurions la formule, avec tous ses détails pratiques liés à l'organisation...ce qui ôtais toute impression de routine. Routine appréciable car elle est désormais synonyme d'une moindre charge de travail et toujours antonyme de monotonie ! Autre point, je pense que jamais les bénévoles n'avaient été aussi proches des Science Ac', cela se ressent aujourd'hui : impossible de distinguer parmi les 2007 les sélectionnés de ceux de la semaine d'été, à certains moment cette distinction n'existait plus ! Et jamais, je le pense, la cohésion entre les bénévoles n'a été aussi forte. C'est quasiment la seule édition où l'on a notamment enchainé Loup-garou sur Loup-garou, créant une forte cohésion avec l'équipe encadrante.
2008 : La semaine d'été.
J'avais posé deux semaines pour l'évènement, et pas mal impliquée dans sa préparation, j'ai participé à la quasi-intégralité de la semaine d'été en tant que co-encadrant, ce qui m'a permis de partager quelque chose d'absolument unique. J'étais présent de la diffusion du documenter Opération Lune, aux derniers préparatifs du cocktail, en passant par le repas insolent, et toutes les soirées-off de la semaine d'été. Cela m'a valu de faire partie des Science Ac' 07 les plus proches des '08, je réalise actuellement que je n'ai pas toujours pris soin de ces liens privilégiés. Ce fut un festival vraiment intense. Autant vous dire que la reprise du boulot a été dure après cela.
2009 : La pièce de théâtre «révolution, évolution dans les sciences».
Cette aventure formidable a commencé au mois de décembre 2008, ce fut pour moi l'occasion de remonter sur les planches pour la première fois depuis 10 ans !!! Quel bonheur ce fut de retrouver la scène ! La préparation m'a beaucoup apporté d'un point de vue personnelle. Ce n'a pas toujours été facile d'ailleurs. Autant vous dire tout de suite, j'approuve l'idée que l'adversité crée et renforce les liens. Autre détail, ce fut l'occasion d'inviter sur le projet l'une de meilleures amies, passionnée de théâtre. Je lui dois beaucoup pour avoir réveillé cette passion endormie. Je me souviendrais toujours du fait d'avoir pu partager la scène avec elle. La pièce fut un succès, mais n'a malheureusement pas connu la prospérité qu'elle méritait (nous n'avons pu faire qu'une seule représentation suite au festival, avant d'être à nouveau absorbés par nos contraintes respectives. Nous sommes restés tous les 5 de très bons amis, et allons régulièrement voir des pièces ensembles.
2010 : Le concert.
C'était sa deuxième édition, j'étais alors proche de mon meilleur niveau musical (j'ai hélas beaucoup perdu depuis). Sa préparation d'un point de vue logistique a été épique, comme cela semble être la règle pour les spectacles...La préparation musicale s'est faite dans une splendide cohésion de groupe, Je pense notamment cette inoubliable séance de répèt' que l'on s'est offerte dans l'Yonne, chez le batteur. Ainsi, contrairement à la première édition, j'ai pu faire davantage de choses, comme vraiment jouer Stairway to Heaven, ainsi que bien d'autres de Led Zep', et laisser la concentration de débutant de côté pour prendre mon pied. J'ai pu jouer également Itsumo, de Feeder, tout en la chantant, ce qui était autrement plus intéressant que (d'un point de vue technique) que la traditionnelle Buck Rogers. C'était le concert que je ne voulais pas voir se terminer, mon vécu de la scène était littéralement transcendant. On ne se doute pas à quel point ce genre de sensations peuvent être uniques....
2011 : L'aventure humaine.
Cette édition m'a donné l'occasion de m'investir dans deux projets : la mise en place de la scénographie et L'Opéra Rock des idées ! Cette année là, en effet, j'ai pu me libérer très tôt pour prendre part à la mise en place de la scéno à ses tout débuts, avant l'arrivée du gros des troupes. Nous étions ainsi trois bénévoles Science Ac', encadrés par le scénographe, rejoints ponctuellement par d'autres (notamment une des encadrantes) ce qui a crée une cohésion de groupe spéciale (et accessoirement des compétences spéciales, nous étions le trio-quatuor privilégié pour les questions scèno après l'arrivée de l'équipe complète). Être aussi près de la scéno nous a fait prendre conscience que ce n'était pas toujours facile, entre les mauvaises surprises, les difficultés techniques, voire administratives, les questions de timing...Mais ce qui compte, c'est que nous l'avions fait ! Et cela nous rendait d'autant plus fiers. On sentait dans l'implication à la tâche des autres qu'ils n'avaient pas vécu tout ça, installer ou retirer la scéno était pour eux juste une tâche comme une autre...
Il y avait aussi l'Opéra Rock des idées, dont la préparation aurait fait le plus beau film a suspens de tous les temps. J'en ris actuellement, car je réalise à quel point c'était pas gagné . Là encore, on s'est surpassés. Cela n'aurait jamais été possible sans cet esprit d'équipe, cette solidarité, cette confiance mutuelle, cette envie de réussir malgré tout. Parfois, les difficultés étaient de notre côté. L'absence totale de coopération du club musique de l'école nous a forcé à répeter dans la Mezzanine du Gymnase...Qui s'est avérée être la plus belle et la plus pratique salle de répète imaginable !!! Les mots me manquent presque pour décrire cette aventure, le suspens a duré jusqu'à après l'heure de début officiel de la représentation ! Je n'ose imaginer l'état des nerfs des différents membres de la troupe ! Là encore, les mots ne suffisent pas pour exprimer la joie à l'issue de la représentation, un happy end comme on ne sait plus les faire au cinéma. Que d'émotions !!
2012 ? reste à définir ! Suivez mes prochaines publications pour vous en faire une idée !
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