Ouvrir la fenêtre du QG , une mission ? C'est que vous n'avez pas vu le cadre périlleux de la mission, pire que le collage d'affiches sur la façade de l'ENS ! Si ouvrir cette fenêtre était aussi perilleux, c'est que cette dernière était quasi-inaccessible à cause de ça :
L'installation vaut 60 000 €. Autant dire que je n'avais pas intérêt à me louper. L'affaire sera pourtant plié en moins d'une minute, un exploit !
Déjeuner. Comme hier, les souvenirs me fuient (temps de réflexion trop long). Peu après le dejeuner, Laura et Alexandre m'accompagnent dans ma chambre, j'en profite pour leur faire visiter la terrasse. Nous parlons de pas mal de choses, aussi l'heure tourne, j'ai l'impression de n'avoir passé que quelques minutes là haut, il faut déjà redescendre.
Après-midi. Sans affectation particulière, je rode plus qu'autre chose. Je me rends sur le Pôle Rencontre. Je suis scotché au stand sur la supraconductivité, bien que le sujet n'est pas nouveau pour moi (je partage des anecdotes historiques avec le doctorat qui anime le stand, par exemple). Je passe sur deux stands Science Ac', je réalise à quel point le temps passe vite sur le pôle rencontre. Dans le soucis de me rendre disponible en cas de besoin, je retourne au Q.G. Je n'attendrais guère longtemps. Il faut préparer le déménagement des Belges, car on vient de nous céder la salle des Actes, une salle plus à l'image de leur envergure et de leur popularité sur le festival. Lorsque j'arrive, il reste quelques chaises dont certaines doivent être arrangées pour laisser les passages de sécurité. C'est en constatant que les Belges auront besoin de toutes les tables fines pliées que l'on débloque la situation (installation d'une sixième rangée en maintenant des passages d'évacuation de secours). La salle des Actes étant prête, reste à attendre la fin du spectacle pour monter le matériel. Le chariot ne sera pas de trop : c'est impressionnant le nombre d'objets auxquels ils peuvent faire appel dans leurs expériences, «ça n'en finit plus» comme le dit l'expression. Je monte individuellement pas mal de cageots, Charbel fait de même, Avec l'arrivée de Thibaud et d'Ana-Maria le déménagement est vite plié. Il ne reste que les seaux à vider (l'un aux toilettes, l'autre à la benne), je m'y colle.
Retour au QG, je dois y rappeler tous les bénévoles libres, je croise alors l'atelier Fort Boyard qui a besoin de bras pour pour plier bagage. Notre sérieux est perdu en cours de route lorsque Jeffe et Vita piochent des perruques dans le seau à la peau déchirée. La séance photo est inévitable .
Le débriefing confirme le bon déroulement de la journée, avec des explications qui se limitent à des détails. Nous avons quartier libre jusqu'au dîner qui a lieu très tôt (18h45). J'en profite pour descendre le Macbook Air (qui se serait senti seul dans la chambre vu que Gab' a descendu son T101), pour commencer la rédaction de ce billet. Nous recevons la visite de François Taddei, à qui je présente mon blog
Après ce périple, Harold et moi nous retrouvons avec Marie ma filleule ainsi que d'autres Science Ac' 2012 à table. Nous ne parviendrons pas à évoquer cette histoire d'un étrange animal montagnard rapportée par certains. En revanche, la discussion passe du «jeu» au jeu de la mort, et finit par des séquences Youtube peu recommandables aux âmes sensibles. Comme beaucoup ont fini, nous quittons la cantine, et rejoignons des Sciences Ac' en cour aux Ernests. Bien que le spectre du jeu plane autour des tables, je n'en croiserais pas un seul toute la soirée. Côté salle de jeu, nous obtenons la salle Weil en lieu et place de la plus traditionnelle et plus adaptée salle Aron. Mais grosse consolation, nous avons Enzo parmi nous, et la salle Wiel dispose d'un piano ! C'est la consolation face à la frustration de l'an dernier, où Enzo n'avait pu faire que quelques notes. Si je perds le début du spectacle pour m'être lancé dans un développement autour de l'équation de Kaya, je savoure pleinement la suite. C'est aussi impressionnant à voir qu'à entendre. C'est tout simplement que je n'avais jamais vu quelqu'un jouer aussi bien du piano. Je pense à tout ceux, notamment les bénévoles Science Ac' 2011 qui râtent ça car ils sont ailleurs dans l'école, mais aussi et surtout à Laure, qui ne peut venir avant vendredi car elle travaille...
Toutes les bonnes choses ont une fin, Jonas qui nous a rejoint entre temps, et qui connais un peu le sujet discute avec Enzo. Ainsi il faut deux mois pour préparer le morceau qu'il vient de nous jouer ? J'avais dans le temps réussi des morceaux techniquement ardus à force de travail, mais jamais je n'ai pu me concentrer plus de deux semaines sur un morceaux (je considérerais alors qu'il était trop difficile pour moi). À défaut d'être un spécialiste du classique, du piano en particulier, je pouvais mesurer la prouesse de mon point de vue d'ex-étudiant musicien.
Retour au QG où nous retrouvons Jeanne en discussion avec Martyna et Léna. Nina tient un des ballons qui est tombé, ce qui reveille mes pulsions de volleyeur. Nos quelques échanges dans le QG nous frustrent autant qu'ils nous amusent, c'est pourquoi nous nous rendons cour du NIR, bientôt rejoints par Hervé et Jeff (quoi ??? Je ne consacre qu'une phrase pour cette franche partie de rigolade ???).
À l'approche du couvre-feu, nous remontons sagement dans les chambres (si si !!). Je me douche en vitesse dans l'espoir de rejoindre la discussion dans la chambre d'Aymeric, mais en voyant que j'avais bien avancé dans ma rédaction, je suis tenté de la reprendre, histoire de m'y rendre l'esprit tranquille...figurez-vous que Gab' a eu le temps de me rejoindre, se laver, se changer, se coucher et dormir avant que je l'imite à mon tour.
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