mardi 27 novembre 2012

Chronique sur Asexualité-s : découverte du podcast A-Life

J'ai aimé, je vous fait partager !

L'école d'ingé m'a ouvert de larges perspectives en développant mon niveau de compréhension oral de l'anglais. non content de lire, je peux également écouter de l'anglais !

L'une de mes plus belles découvertes sur le sujet est un podcast traitant d'asexualité, A Life Podcast. Je grille un peu des étapes en vous présentant le podcast avant l'asexualité (c'est vrai quoi, qu'est-ce que l'asexualité ?), mais vous pourrez en lire d'avantage ici

A-Life Podcast est une émission anglophone qui aborde plusieurs thèmes autour de l'asexualité (la communauté asexuel, la visibilité de l'asexualité, ses rapports avec les média, asexualité et mariage, asexualité et sexologues...). Si c'est avant tout une mine de ressources et de mises en reliefs des questions posée par le sujet, A-Life est avant tout une émission drôle et sympathique, et c'est pour tout cela qu'elle m'a autant plu. 

Aussi je partage à travers une «chronique» sur le blog asexualité quelques résumés en Français d'épisodes clés. Mais pour ceux qui sont familiers avec la langue de Shakespeare, je ne peux que leur recommander la version originale, c'est «1000 fois meilleur» !

(Si comme Henrik, vous écoutez ce podcast dans les transports, prenez garde, vous n'êtes pas à l'abri d'un fou rire...)

mercredi 21 novembre 2012

Passage au vélo idéal pour le vélotaff mixte

C'est là que vient mon sauveur, le brompton. Un investissement qui en valait la chandelle, car je ne me suis pas arrêté sur des considérations domicile-travail. Pour faire court sur mon bromy, il n'a gros défaut : sa lenteur. En conditions optimales (en forme sur le trajet retour, avec dénivelé négatif donc), je ne peut viser que le 20km/h de moyenne. Autrement, je me prend au moins 30 minutes dans la vue par rapport à mes vélos Décathlon. Ce qui a vite rendu les choses intenables.
Mais pour le reste, quel bonheur ! Au boulot, je descends au parking, le plie devant l'ascenseur, et l'embarque pour le poster derrière moi à mon bureau. Dans le train, comme actuellement, il est plié à côté de moi, j'ai accès à beaucoup plus de places assises !! Il va sérieusement mettre à mal mon abonnement Vélib' dans Paris où le défaut de sa lenteur est vite gommé (trajets courts). Il est d'ailleurs plus rapide que ce dernier (sans compter les opérations de location du vélo auprès d'une borne).

Vélotaff nouvelle formule
La lenteur relative du Brompton n'est pas à blâmer. Comme j'ai pu l'expérimenter sur les Gare de l'Est - Gare Saint-Lazare, c'est le plus rapide des trois de portes (de train) à porte (de train). Et ce malgré le dépliage à effectuer sur le quai d'arrivée ! En cause sur mes vélos de sport, les pédales automatiques, nécessitant des chaussures spéciales, pas vraiment idéales pour la marche. Et surtout la pénible gestion de mon sac sur le porte bagage. En face, le C-Bag fait des merveilles.

Si ce n'est pas le vélo, qu'est-ce qui n'allait pas dans ma formule initiale ? C'est à la fois la lenteur du RER A (40km/h de vitesse commerciale sur la quarantaine de kilomètres qu'il couvre), qui rend de fait la longueur de mon parcours cyclable intenable. Pire, la qualité de l'effort physique ne vaut en rien celui de mon entrainement habituel, alors qu'il m'oblige quasiment à m'en passer.

J'ai d'abord tenter de le raccourcir en passant par la Ferté-Sous-Jouarre (10km de moins à effectuer en train), mais les contraintes horaires était à peine moins sévère.

L'heure d'hiver
Bien que n'étant pas frileux, en été, je redoutais le retour du froid. Erreur ! c'est bien le fait de partir «de nuit» qui rendent ces séances plus pénibles psychologiquement. Je force un peu sur les traits, comme je pourrais dire que la perspective de devoir porter un manteau l'hiver me hantait tout autant, et dans les fait c'est encore plus vrai : je continue mes séances, mais je ne porte toujurse pas de manteau (grâce à mes amis les vélos, qui rendent cet accessoire inutile voire pénible). N'empêche que le choc du passage à l'heure d'hiver m'a fait non seulement prendre conscience qu'il me restait des appareils qui ne basculait pas automatiquement à l'hiver idoine (mon réveil antique, que je garde
du fait de son système de projection de l'heure) et…mes cardiofréquencemètres.

jeudi 15 novembre 2012

Reprise du vélotaff : Premier retour d'expérience.

Note : cet article aurait du être publié avant le mois de novembre.

Passage du théorie à la pratique : difficultés sur la partie RER.


Il n'y a pas à dire, ce projet s'est révélé incroyablement éprouvant. C'était dur, pénible par moment ! Et je ne m'y attendais pas du tout !! tout simplement car les difficultés n'étaient pas directement liées au parcours, voire même aux contraintes de l'entreprise. 

Comme difficulté numéro 1, je prévoyais le lever à 4h du matin. Erreur ! Je me lève facilement à ces heures-ci, pour peu de prévoir une demi-heure pour être sur pied. La première vraie difficulté : trouver une place dans le train. Ce vélotaff sous entend 1h de RER par trajet, en heure de pointe : Elle devait être mise à profit pour travailler/me reposer/récupérer. Dans les MI2N/MI09, ça allait encore, le tout était de trouver une bonne position pour le vélo, qui ne demande qu'à tomber. Dans les MI84, ça relevait du calvaire. Gros point noir : le vélotaff devait me permettre des détours en petite couronne (réunions associatives, courses, etc…) mais dans les faits, le retour était un calvaire : les trains se faisaient de plus en plus espacés le soir, et je faisait les 45 min (je repartais souvent de Gare de Lyon) debout….45 minutes à ne rien faire, un gâchis énorme !! 


Difficultés côté vélo : la malédiction du Forme 5.

Comme le souligne le titre, elles furent l'apanage exclusif de mon vélo de route : crevaisons à répétitions, casse de mon éclairage, et roulage avec un éclairage de secours. J'aurais pu écrire une nouvelle avec mes mésaventures. Mais je manque cruellement de temps. Je laisse travailler votre imagination, en vous communiquant quelques éléments de base.

Ma première crevaison est intervenue un matin, sur la départementale menant à Signy (la D21 ?). résultat, 45 minutes de marche, un évitement d'un automobiliste se finissant avec un crissement de pneu (il était 5h30 environ) (j'ai eu peur pour lui, mais peut-être aurais-je du avoir peur pour moi…), un retard inimaginable. À cette crevaison, j'avais une bombe anti-crevaison…que je n'ai jamais su faire fonctionner.
La crevaison suivante a eu lieu à Paris si je me souviens bien, j'ai réussi à réparer avec «l'aide» de décathlon (j'ai acheté la chambre à air et les démonte-pneus, mais j'ai utilisé leur pompe d'atelier…c'était soit ça, soit rentrer à plat, soit payer 9€, somme qu'ils sont en droit de demander car c'est limite se payer leur tête (je ne demanderais pas à La halle aux chaussures de mettre en place les lacets de mes chaussures). 
Lors d'un retour Chessy - Nanteuil, j'ai crevé en descente à près de 60km/h….J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas et ai pu ralentir avant d'être trop à plat (plus de peur que de mal). Pas de chance, j'avais des chambres à air de secours et les démonte-pneus….mais pas encore de pompe. Pas de chance, mais de la réussite tout de même, je n'étais qu'à 2-3 kilomètres de la Gare de La Ferte-Sous-Jouarre. 
Enfin, lors d'un soir de «courses» dans les Hauts-de-Seine, j'ai crevé deux fois d'affilée ! Cela m'a fait épuisé mes réserves (mes crevaisons m'ont rendu prévoyant). La tête brûlée que je suis a tout de même poussé l'audace jusqu'à rentrer ainsi (sans solution de secours). 
Quant à l'éclairage que j'ai cassé, cela m'a obligé à rouler une semaine avec un éclairage de 15 Lux…Ça m'a dépanné (mieux vaut ça que rien), mais plus jamais ça !!! 

Je ne vous raconte pas l'état de tension dans lequel j'étais lorsque j'étais à plus de 15 km/h et/ou dans des conditions de visibilité difficiles. Toujours à guetter le moindre caillou, le moindre nid de poule, et à serrer les dents pendant plusieurs kilomètres si par malchance j'avais roulé sur l'un d'eux…

Les atouts de mes D4


Éprouvant psychologiquement, mais pas physiquement : C'est logiquement avec ce vélo que j'ai eu mes meilleurs vitesses moyennes. De plus, de par sa légèreté, c'était un régal dans les correspondances.


J'ai également roulé avec mon Tout suspendu. Plus lourd, plus lent, mais quel régal !!! Plus de préoccupations particulières sur l'état de la route, notamment pour adapter ma vitesse, et un confort appréciable. Mais toujours aussi difficile à stabiliser dans le train, la même corvée des accès au RER, du parking au boulot, pire lors des «courses» du soir …




Je termine justement avec quelques photos de ce dernier, en situation...dans le train. Les premières sont à bord du Nanteuil - Paris (Z2N, Z 20500 rénovées pour être précis), et les dernières sont à bord du Paris - Nanterre (Z5300). On sent qu'il y a tout de suite moins de place, et à vrai dire, le choix de la porte est délicat quand comme moi on ne connait pas par cœur les configurations du groupe 3...

A suivre !

jeudi 8 novembre 2012

Edito : Une conférence qui peut changer votre vie en guise de mot d'excuse pour mon devoir rendu en retard


Lundi 5 novembre. Suite à un weekend particulièrement récupérateur, je me libère du temps pour préparer la rédaction de nouveaux billets pour ce blog. Au sommaire : Vélotaff : premier bilan, Storify sur les Rencontres CNRS (si si, mon premier storify !), et cet «édito». Un édito au ton d'excuses, car je ne serais pas en mesure de publier sur mes autres blogs pour le moment, au risque de mettre périls plusieurs vies (pour être précis, de ne pas contribuer à réduire leur mise en péril), et de fragiliser mon (futur ?) lectorat de la première heure. 

Pourquoi donc cette absence de billets ? Par une absence de vielle poussée, de recherches et de synthèse pour le premier. Par une absence de progression pour le second, bien que des pistes se profilent de ce côté. 

La faute à qui ? La faute au surménage dont je suis victime. J'ai décidé de faire autant que je peux dans les causes pour lesquelles je suis parti prenantes, et de profiter au maximum de ma vie sociale. Ce faisant, je me suis construit un emploi du temps aux marges de manoeuvres limitées, j'en prends pleinement conscience aujourd'hui du désordre monstre que cela entraine au moindre pépin. 

Ce que j'ai fait ne m'a pas paru innocent. Je ne le vois pas du tout comme un épisode unique et exceptionnel de ma vie, ça m'a l'air très universel comme situation. Dans le train du retour vers mon domicile (le premiers des deux pour être précis), je cherchais comment vous illustrer le phénomène pour vous en faire part. J'étais à deux doigts d'abandonner, car la recherche à laquelle je n'ai pu allouer que deux minutes de mon temps n'a rien donné. 

Mais une vie intensive comme la mienne est la plus à même à titiller ces coïncidences troublantes, relatives à la loi des grands nombres (qui fera l'objet d'un autre billet, je vous le promets).

 En descendant du train, j'ai remis en route la lecture de l'intégralité de mes épisodes non lus du podcast Plusconscient.net (un site absolument incroyable, car il mêle le meilleur au pire…ça vaudra bien un billet dédié ?), Je zappe la lecture d'un «n'importe quoi !!» que je n'avais pas filtré, et tombe sur cette conférence d'Hartmut Rosa. D'habitude, je lis ce podcast en «×1,5» (accéléré lent), mais cet épisode valait bien le coup d'être lu en vitesse normale, et justement, la vitesse, le multitâche, les nouvelles technologies et leur modification de notre rapport au temps, le burn out….Autant de sujets qui sont traités dans cette conférence, nommée la spirale incontrôlable de l'accélération.  Autant dire que je ne pouvais pas mieux tomber !

Je vous invite à écouter cette conférence en attendant mes prochains billets. 

dimanche 23 septembre 2012

Mes différentes montures : et après ?


Dans l'idée de rendre mes courses moins pénibles et/ou plus efficaces, et surtout de gagner en autonomie, je m'intéresse à deux solutions :

-La solution vélo pliant et remorque (pliante ?). mes deux premiers débouchés seront les courses alimentaires (les courses au mois, ou pour mes parents) et pouvoir rendre visite à n'importe quel ami en France, y compris dans la perspective d'y passer plusieurs jours : tous ne vivent pas en ville ou à 5 minutes du bus/métro/tram ou de la gare. Avec ce vélo pliant et cette remorque,  je pourrais faire du train+vélo de porte à porte tout en étant exonéré de la taxe «contre ces cyclistes qui puent et font ch… le monde» de la SNCF.

-La solution du vélomobile. Cette machine me fait rêver depuis que j'ai découvert le concept. 

Contrairement à ce que je pensais, un vélomobile, ce n'est pas juste un véhicule à pédales caréné original. Il représente le fleuron des véhicules à propulsion humaine, mettant ce concept à portée de toutes les conditions physique et tous les degrés de motivation. 

Car j'avais déjà croisé des vélomobiles. Lors de la dernière convergence (que j'ai du faire en vélib', sale période !), mais je ne me doutais pas un seul moment de leur potentiel ! Je les trouvais simplement «très beaux», «originaux». Aujourd'hui, je réalise que j'ai croisé et photographié à mon insu (!!!!) un Quest, un Strada et un Allewender !

«Mais le vélomobile, c'est pas le plus adapté/c'est un peu beaucoup pour faire si peu !»
Ce que je recherche dans le vélomobile ? Comme souvent, en premier lieu, le concept. Tout comme pour Le netbook puis l'iPad, le choix du tout suspendu pour mes VTT, des freins à disques, puis freins à disques hydraulique, l'iPod Nano 6th (que je porte en tant que montre), j'ai plus été guidé par l'idée/le concept que par une réelle utilité. Et cela s'est révélé fort payant à chaque fois (sauf pour le netbook, ou encore la télé full HD pour GT3, mais qui ne fait jamais d'erreurs ?). 

Mais vu les nombreuses qualités du vélomobile, je peux aller plus loin :
-Entrainement : Pour démultiplier le plaisir du gain de vitesse, aller plus loin (en Champagne Ardennes ?), et surtout me faire davantage respecter par les automobilistes (par appréhension et manque d'habitude, ceux-ci ont davantage tendance à respecter les distances de sécurité en doublant….fini le calvaire des départementales ?).
-Courses alimentaires : un vélomobile est un véritable fourre-tout. Les modèles que je vise offrent de 60 à 120L d'espace de rangement !! Fini les trajets aléatoires et dangereux avec deux gros cabats de chaque côté du guidon….
-Vélotaff : la-dessus, je suis très prudent. Mais même avec cela, pour ma situation actuel, je prends comme acquis le fait que je pourrais faire un trajet complet domicile-travail (90km), sans recourir aux transports en commun. Un trajet, mais peut-être pas l'aller-retour, en tout cas pas sur une base quotidienne (900km par semaine, est bien réaliste ? Est-ce bien raisonnable ?). N'ayant aucune idée de ma vitesse moyenne possible sur vélomobile, je préfère me prononcer défavorablement. J'attends d'en essayer un pour préciser les choses.

De plus, pour ces deux usages il me faut réfléchir à une solution de protection contre le vol. À ce jour, de ce que j'ai pu lire sur le sujet, cela veut dire tout simplement budgétiser un antivol de moto…

-Loisirs : C'est tellement évident que j'ai failli l'oublier. Mais à moins de convertir mes amis/ma famille, cela risque fort d'être du loisir «solitaire», quoique….

-Évenements/rassemblements ? Comme ces rassemblement, hormis la convergence et les Paris-Rando-Vélo, n'ont pas systématiquement lieu à Paris et en région Parisienne…j'ai alors deux ennemis : Le TGV et le Corail. Pour y avoir transporter mon 9.1 de 15kg à plusieurs reprises, je sais que ce n'est pas la peine de rêver faire de même avec un vélomobile même s'il s'agit d'un Waw (démontable en trois parties). Cela me ferme pas mal de portes, notamment rendre visite à mes différents amis qui ne vivent pas en Île-de-France. Et c'est bien dommage, car pour le TGV autant payer 1 à 2% du prix de ma monture par trajet ne m'enchante guère, autant payer 1 pour 1000 du prix d'un engin «qui casse vraiment les pieds des gens» (de la SNCF du moins), cela serait justifié.
Concernant la ligne P (Z2N) et même la ligne A (MS61, MI84, MI2N), aucun problème (si j'évite les heures de pointe pour la seconde), et cela est sans doute vrai pour d'autres lignes du réseau francilien ! Cela n'en restera pas moins sportif (un vélomobile pèse environ 30kg). 

-Autres utilisations ? Vu le potentiel des vélomobiles, il est évident que je n'ai pas tout envisagé…Puisque j'ai effleuré le sujet, voilà sans doute une première piste : la Longue Distance…Une nouvelle série de défis en perspective, comme je les adore !!! (premier exemple : rendre visite à ma sœur, qui vit à Lille ?)

Petit historique de mes différentes montures


J'ai eu mon premier (ou pas loin d'être mon premier…) vélo il y a une quinzaine d'années. Un bicyclette bleue dont j'étais très fier, même si elle était en contradiction totale aux aspiration des gamins de mon âge (c'était pas un VTT), et que c'était une bicyclette de supermarché (il faut le dire). Je roulais beaucoup avec, en solitaire principalement, mais sur de courtes distance (Je n'ai du faire qu'un voyage jusqu'à Bethune, soit un aller retour d'une quinzaine de kilomètres).

Cette bicyclette ne fera malheureusement pas le voyage jusqu'en région parisienne, lors de notre déménagement. Mais à notre installation à Clichy, j'ai le droit à un VTC sportif semi-rigide en alu, un TSX-260 (gamme hobby il me semble). Ces vélos sont une merveille par leur légèreté (mon premier vélo tout alu !), mon frère et moi, dotés de la même monture, nous régalons au possible, La Défense devient notre terrain de jeu. 

Après mon frère (sur son précédent vélo), ce sera à mon tour de connaître le drame du vol de vélo. Il est tacitement conclu que le renouvellement se fera pour un vélo à prix équivalent. Vient alors cette promo inespérée : Le 500 TSX T2 de la gamme perform à 220€. Pour vous donner une idée du calibre de la bête, plus il y a de lettres dans le nom, mieux c'est. Idem sur la partie chiffrée du nom, plus c'est grand, mieux c'est. J'ai croisé un 100 SX. Nous avions mon frère et moi un 260 SX (semi-rigide à cadre alu), et je dégotais un 500 TSX….T2 !!! Un tout suspendu cadre alu, fourche Shox, etc….Bref, tout cet écran de fumée pour ne pas dire que ça n'en restait pas moins un Topbike, donc un vélo Carrefour. Mais c'était suffisant pour avoir un avant goût de ce qu'est un vrai vélo. 

Ce fut donc ma première occasion de me jauger. Je paraissais infatigable. Une fois, je fis une longue sortie (le tour des maréchaux ?), en deux heures et demi et plus de 45 km, j'étais certes marqué, mais pas à bout de forces. Je considérais alors que le vélo, c'était pas assez «fatiguant» pour le maintien de la forme. C'est pour cela que lorsque je chosis de me mettre au sport, je me tournais vers la course à pied (mon retour au sport, l'occasion de faire un autre billet ?). 

Un jour, quasi sur un coup de tête, je m'offris un RockRider 5.3. Retour au semi rigide gagnant, car c'était le premier vélo à ma taille, cela change tout ! Ce fut mes premières sessions vélotaff. Je travaillais à l'époque dans la ZAC des Barabanniers, à une petite demi-heure de chez moi. C'est dans ce cadre que j'ai eu mon premier accident. Là je vous imagine vous dire «quel chauffard lui a fait ça ?» sauf qu'ill ne s'agissait pas d'un automobiliste ou d'un motard, qui, aussi chauffards qu'ils peuvent être, respectent la plupart du temps le code de la route. Non. La collision n'a impliqué que des piétons et moi. Il aura fallu attendre si longtemps pour comprendre que si les piétons se fichent des cyclistes, c'est qu'en cas de choc, c'est essentiellement le cycliste qui prend. Ainsi si la petite dame est simplement tombée, j'ai fait un vol plané de 5mètres, attérisant sur le dos (souffle coupé, douleurs au cou  et côtes, nombreuses contusions…), voilant ma roue avant au passage (un Rock Rider, c'est du solide, mais faut pas abuser quand même !). Cela m'a appris à haïr les pistes cyclables (imaginées et développées par le régime nazi, pour rappel, l'idée étant de minimiser la gêne des automobiles, non pas de permettre aux poules mouillées de se mettre au vélo). Les pistes cyclable étant le pire ennemi des vélotaffeurs : en temps normal, je faisait du 21-23km/h de moyenne en ville sur des distances de quelques kilomètres. Dans ma course contre le T3 en période de rodage, donc pas encore à 24km/h de vitesse commerciale, j'ai perdu à plat de couture, malgré ma préparation spécifique. 

Ce n'est qu'en 2010 que je revenais au tout suspendu, avec le Rockrider 9.1. Le passage au freinage hydraulique était non seulement d'un attrait technologique appréciable, mais devenait même indispensable pour se faire plaisir (et se faire peur !) dans la petite descente derrière chez moi. Mon record y est d'ailleurs de 76 km/h (je faisais du 70 facilement, 72 avec du travail, 73 avec de la précision en plus). C'est à cette occasion que je décidais de faire du vélo mon unique source d'entrainement: Je réalisais que les 60 km longtemps fantasmés étaient en fait à portée de main….toutes les semaines !! d'une fois par semaine, je passais à deux, et eus mon premier pépin technique au pire moment. La corde à sauter ne suffisant pas à tenir le rythme, je sacrifiais mon b-fold sur quelques séances le temps de réparer je 9.1…

Réparer mon RockRider ? Ou plutôt de le remplacer ! Mon Rockrider étant une machine d'entrainement, je me cantonnais à une utilisation sur route, et mon emploi du temps de ministre me laissait guère d'occasion de sorties loisirs «tout terrains» (forets, sentiers à travers champs). C'est pour cela que je m'achetais mon premier vélo de route. L'essai que l'on m'a offert dans ma jeunesse ne m'avait pas convaincu, mais la théorie était tout de même du côté de ces machine. J'opte pour le forme 5, que j'estime suffisant pour quelqu'un qui vient du VTT. Effectivement, ma redécouverte du cycle route est un régal. J'apprécie sa légèreté et sa rapidité. J'ai gagné près de 10 km/h sur mes vitesse de pointe, presqu'autant sur mes vitesses courantes, mais seulement 2-3 sur mes vitesses moyennes ? L'important est que de 2×63/66km, je suis passé à 3×76km par semaine, en conservant mes temps de parcours !

Mon retour au vélotaff


Des promenades «loisirs», animées par de nombreux défis (La Défense, les maréchaux, le T3…), j'ai fait du vélo mon activité sportive régulière. Ma progression ne s'est pas faite comme je l'imaginais (j'ai progressé en endurance et récupération, mais pas vraiment en vitesse moyenne…), mais ma pratique n'en était pas moins de plus en plus importante. Seulement, comme mes autres blogs le suggèrent, j'ai une vie à côté du vélo. Ce mois de septembre, j'ai compris que je ne dépasserais probablement pas les trois séances par semaines, à moins de rouler de nuit pour sauver une de mes trois séance lors des semaines très chargées.

C'est alors que mon meilleur ami cycliste me propose de reprendre les sorties balades en forêt. Cette proposition que je ne pouvais refuser m'oblige à anticiper la réparation de mon 9.1. Cela m'oblige, pour des raisons d'emploi du temps, de l'emmener à l'atelier lors d'une pause déjeuner, et donc à demander une autorisation d'accès au parking pour y placer mon vélo.

Cette autorisation en main, j'ai naturellement envie d'en profiter. Mais il y a un détail de taille : j'habite à 90km de mon boulot. Faire l'aller-retour à vélo ? Impensable. Même un simple trajet excède ma distance d'entraînement habituelle (76km). 

Si je ne peux faire toute la distance, puis-je au moins en faire une partie ? C'est la solution que j'ai retenue. Mon choix a été le suivant :
-Liaison Domicile - Marne-la-Vallée Chessy RER à vélo (43km)
-Liason Marne-la-Vallée Chessy RER - Travail par le RER (1h)
Soit un peu moins de 3h de parcours, sans correspondance. 3h, c'est beaucoup, alors à priori je ne ferais pas d'aller-retour dans la journée, mais plutôt :
-Aller en train : de chez moi à la Gare de l'Est, puis train à nouveau depuis Saint-Lazare pour limiter ma perte de temps dans l'urbain (soit un parcours cyclable de 4km)
-Retour en RER A + vélo (soit 43 de parcours cyclable !)

Mon objectif : conserver mon kilométrage hebdomadaire tout en gagnant en souplesse sur mes soirées de semaines (concrètement être disponible 3 soirs par semaine au lieu de 2)….Ce qui implique tout de même de faire d'inverser mon programme de base (passer par le RER à l'aller), et/ou de faire une à plusieurs journées d'aller-retour par le RER ! 

Un maître-mot pour cela : la motivation :
-En cette saison, le parcours se fera nécessairement «de nuit» le matin (arrivée au RER à 7h au plus tard) : kénophobes s'abstenir (les éclairages de la voirie ne sont pas légion en pleine campagne). De même, rouler dans ces conditions est impensable sans le matériel adéquat : j'utilise une frontale de 1200 lumens (éclairant presqu'aussi bien que des phares automobiles)
-L'aller qui nécessite de se lever (très) tôt (le parcours RER+vélo peut durer jusqu'à 3h !!). 
-Le froid et les intempéries : En ce début d'automne, je dois au minimum porter mes gants spéciaux sinon plutôt mes gants chauffants. Côté pluie, les gouttes ne me font pas peur, c'est jusqu'une route mouillée m'oblige à rouler plus lentement dans les descentes et les virages, ce qui est frustrant voire rageant.

À suivre (d'ici un bon mois de pratique), mes impressions sur cette expérience.

Le vélo et moi


Pour cette semaine de mobilité durable, j'ai décidé de faire une petite série de billets sur mon intérêt pour le vélo. 

Malheureusement, ma charge de travail ne m'a laissé que ce dimanche soir pour peaufiner mes écrits, que je devais d'ailleurs publier tout le long de la semaine. 

Alors je préviens tout de suite, la lecture de ces billets est plutôt à réserver à ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la question du vélotaf, pour comprendre comment peut-on aller aussi loin dans cette démarche, même si à priori elle n'est pas adaptée pour nous. Car comme on le dit souvent, qui peut le plus peut le moins !

Petite précision qui a son importance : si la lecture de mes billets vous donne une impression différente, gardez à l'esprit que je ne considère le vélo comme un (formidable) outil. Pas de rapport passionné à la chose, même s'il m'a permis de vivres de grands moments, de me dépasser même. Un peu comme avec mes iDevices ou mes Macs en somme...

jeudi 23 août 2012

RValiasRogerVaillant : travaille désormais sur une trilogie !

Certains savaient déjà que je tenais un projet de roman nommé de De Clichy À Annecy. 

Tel que je l'avais imaginé au départ, il comportait deux histoires intriqués, un peu à la manière de photons dans l'expérience du  paradoxe EPR ou plus sérieusement comme dans l'excellent Altyn Tolobas. 

Il y avait en effet une partie «Clichy» qui racontait l'histoire d'un lycéen doté de facultés exceptionnelles (pas scolaire, mais un peu quand même...). Pour situer le contexte, le déclic est venu d'une «discussion» lors d'un cours de philo, puis enfin d'une autre expérience plus personnelle.

Mais ma vraie idée, celle que je traînais depuis des années, mais que je n'avais pas concrétisé suite à un effet de gel, m'a permis de développer un univers plus riche, moins contraint, celui de la partie Annecy. 

Il y eut une synergie lors de la rédaction me confortant dans l'idée de n'en faire qu'une oeuvre, mais également des difficultés pour l'entrelacement des textes du fait notamment d'un déséquilibre dans le volume de textes écrits.

Depuis peu, je prenais consciences de la difficulté que j'avais pour achever la rédaction en vue d'une prochaine publications. Je devais trouver une solution pour les nouvelles idées qui me venaient en continu. Un nouveau projet ? J'ai en fait travaillé sur plusieurs protos projets. mais «la révélation» m'est venue il y a 10 jours. Elle est le fruit de plusieurs réalités récentes me concernant. Les idées les plus solides pouvaient se concrétiser dans une pseudo-suite à DCAA, reprenant l'un des personnages secondaire en personnage principal (idée qui n'est pas nouvelle chez moi).

Mais quitte à faire deux histoires, avec un personnage principal par histoire, pourquoi ne pas en faire 3, pour ne pas avoir à choisir entre Léo et Atalan pour mon projet initial ?

Retrouvez la présentation du projet sur mon blog dédié à De Clichy À Annecy, avec un résumé ici : Afficher 

vendredi 27 juillet 2012

Dimanche 22 juillet : une journée d'adieux et de rangement

De nouveau, je me lève tôt pour prendre ma dose désormais quotidienne d'endorphine. Une fois de plus, la séance est pliée en 45 minutes. J'apprendrais alors que j'ai raté de peu le départ des Science Ac' de Nouméa car ils sont partis en retard et que j'aurais pu effectivement leur dire au revoir. 
Cette fois-ci, malgré mon arrivée en heure d'embouteillages de la douche, je n'aurais pas à attendre, je prends la dernière des trois cabines fonctionnelles sur les cinq de l'aile. Comme hier, nous descendons peu de temps avant la fermeture du service du petit déjeuner. Ce matin, c'est retour aux céréales, avec à côté la permission explicite de prendre deux pots de yaourt. À notre tablée, aux côtés de Tazzio, Gabriel, Martyna, Léna, Nina, puis Manu, Camille, nous discutons du concert, puis d'un jeu sur les marques. 

Maëlle pour le dernier briefing, commun aux Sc Ac et aux bénévoles
Après avoir fait durer le petit déjeuner, nous montons dans nos chambres pour faire nos valises. Ce sera assez vite fait pour ma part, quoique mon sac de couchage me donne du fil à retordre. Gab' me propose une petite session musique pour agrémenter le rangement. Vient ensuite la partie délicate : faire descendre nos valises. Je suis moins à plaindre que Gabriel, car sa valise est vraiment énorme. Nous arrivions malgré tout au rez-de-Chaussée, attendant Maëlle pour le retour des clés et l'ouverture de la salle Weil. Au briefing, nous prenons le temps de former les équipes. Outres les choix par préférences, il est amusant de noter les quelques choix par évitement (nettoyer les vitres pour ne pas porter des tables ou des chaises/porter des tables et des chaises pour ne pas nettoyer les vitres....). Je choisis par vocation l'équipe des tables et des chaises. Par rapport aux années précédentes, je n'en ai pas déplacé tant que ça d'ailleurs. 

Notre équipe est la première à partir, nous nous retrouvons avec Camille en Cour aux Ernests pour nous organiser. Nous formons deux sous-équipes, une se chargeant de descendre des tables dans les salles info du NIR et de réaménager les salles R U/V et Cartan, l'autre de monter des tables et des chaises dans le bâtiment principal. Je choisis l'équipe du bâtiment principal pour y retrouver des anciens comme Tazzio, Hervé et Rémy, qui eux-même fuient le gymnase car ils ont déjà donné cette année. L'avantage du Festival en configuration réduite prends son sens ici : moins de salles à réaménager, la logistique des salles pouvait s'envisager en une demi-journée. Nous avons l'honneur d'avoir le chariot avec nous. Les fiches de Camille sont simples et claires, ce qui est appréciable pour suivre notre progression. Nous commençons par les tables, et par les salles du premier étage. Parmi ces salles, la salle Résistants qui remplace l'habituel amphi Rataud pour le spectacle du Jardin Expérimental. Une fois le retour à la normale de la salle, on réalise à quelle point la transformation est bluffante. La salle était tout simplement méconnaissable, pourtant les initiales GMPGMR rappelait qu'il y avait une scène devant une assemblée, 18h plus tôt. Le vidage du monument aux morts se poursuit vers la salle des actes, pour laquelle David vient de finir de ranger le matériel technique, mais qui est encore en cours de nettoyage par nos soins. Le transfert de la vingtaine de tables pèse dans les bras, même s'il s'agit des petites tables pliantes. 

Toutes les chaises en un voyage !
Vient ensuite...les salles ECLA, nouvelles sur le Festival. . pour les chaises, aucun problème, Une tournée d’ascenseur se charge de les monter, après, il y avait juste à refaire une disposition de classe. Côté tables, elles furent le théâtre d'une mission épique. Nous n'en croyons pas la feuille de Camille. D'après elle, une table, la grise manifestement, avait été descendue de la petite salle. Or elle n'est accessible que par un escalier qui semble trop étroit pour avoir permis cette manœuvre. Une fois passés au stade de la résolution, nous passons à l'action. Cela aurait mérité une vidéo. La table doit passer à la verticale, mais il est difficile d'engager les pieds. À une étape cruciale de la manœuvre, nous sommes gênés par une lampe de bureau accrochée au mur, pile au pire endroit. Malgré cela, nous parviendront à monter la table, sans dommages. Nous gérons les salles restantes en s'aménageant des pauses. L'un de nos retours par le monument aux morts est l'occasion d'étendre le «chariot taxi» au delà de l'équipe des tables et des chaises du bâtiment principal. Pour sa dernière tournée, C'est Laure et moi qui était aux commandes (je ne suis pas de trop pour corriger la tendance du charriot à tirer sur le côté), pour ramener au QG des Science Ac' (Marie et Océane) ainsi que des bénévoles, dont Jeff.



L'équipe déménagement en pause au QG
C'est lors de l'une de ces pauses que je suis intercepté par Jonas, qui cherche un remplaçant pour Akram à la signalétique. Peu avant de partir pour ma nouvelle mission, je réalise que la SEA, où se trouve mes housses de batterie (une longue histoire), est ouverte. J'y cours récupérer mes housses, et fais une première évaluation de leur transportabilité (passable). 












Ma nouvelle mission est simple, décoller les cures-dent des panneaux de la signalétique, qui vont rester en place dans un premier temps. Ma taille est un avantage certain pour cette tâche. Le seul point délicat de cette tâche est la gestion des cures-dents arrachés. Étant seul dans un premier temps, je subis leur accumulation dans mon autre main, et il est impossible de les faire atterrir tous dans la corbeille en les lâchant en hauteur. Ayant commencé au niveau de l'escalier C, ma progression en sens anti-horaire dans le bâtiment, ce qui me fait croiser l'équipe de nettoyage des vitres au niveau de l'entrée. L'équipe travaille en musique (grâce à une set-list jouée depuis un téléphone portable) je les entendais depuis l'escalier B. Je leur fais remarquer l'anomalie des ombres, que m'a montré Gabriel : avant nettoyage, il y avait des ombres des signes + et - ....mais plus les signes en question. Arrivé à l'escalier A, je sens que ma mission touche bientôt à sa fin....mais nous sommes appelés pour le déjeuner. Je suis partagé entre l'idée de finir les trois panneaux restants (en fait, il en restait six), ou partir avec l'équipe nettoyage pour ne pas être trop en retard. Je décide de suivre le mouvement. 

Photo non truquée...

De retour en cour aux Ernest, je suis en fin de fil d'attente, ce qui n'est pas motivant. J'ai l'impression que je pourrais retourner à l'étage pour en finir avec ces ultimes cure-dents. Mais être aux côtés de Nina dans la fil d'attente me motive à rester. La veille, en situation fort similaire, j'ai fait noter à Nicolas et Richard que la file d'attente était déjà une occasion de discussion entre convives, comme si elle faisait parti du repas. C'est ce qui avait rendu moins insupportable les 50 minutes d'attente du mercredi soir. Nicolas m'a fait remarquer que je vois toujours le bon côté des choses, tel un éternel optimiste. C'est un point que j'ai confirmé sans pouvoir l'expliquer.

Aujourd'hui, c'est salade de riz, cela me laisse indifférent : cela me rappeler les repas froids des années précédentes. J'ai alors cherché à prendre l’assiette la moins garnie....mal m'en a pris !! Elle était excellente en fait. Une fois servi, je file à la table de Pamela, Enzo, Ana-Maria, Laure, Julie et Aymeric. Mon arrivée est l'occasion d'une tournée générale de jus de raisin. Je rejoins une discussion très intéressante, porteuse d'anecdotes à côtés desquelles j'étais passé jusque là. Ce qui m'amuse, c'est que les faits évoqués ne m'étonnent guère tout en me surprenant (drôle de contradiction, non ?). Vient ensuite le dessert, nous bénéficions des trois dernières Danettes grâce au flair d'Enzo. Inévitablement, j'initie une séance photo. 





C'était le dernier repas, les derniers moments passés tous ensembles, Sciences Ac', bénévoles et organisateurs, et nous sommes tous en cour aux Ernest dans une ambiance paisible, permise par le temps clément. Je m'intéresse dans un premier temps à ma tablée, mais avec l'arrivée des tartes, cette dernière est définitivement dissoute, aussi je me cherche d'autres sujets. C'est l'occasion de rattraper en partie mon retard envers les Sciences Ac', mais pas envers les organisateurs, et je m'en rendrais compte bien trop tard. 

Là encore, l'euphorie est tout simplement indescriptible. Ça me semble trop réducteur de poser des mots-là dessus. Toujours est-il que ce sentiment heureux était bien plus fort que la tristesse de la séparation, du départ de l'ENS qui se rapprochait lentement. 

Pour la reprise, j'ai bien l'intention de retourner aux tables et aux chaises, aussi il me faut finir vite. Cela tombe bien, Tazzio vient m'aider. Après avoir expédié les derniers cures-dents au fond de notre corbeille à papier, Charbel me réquisitionne l'escabeau pour achever de remettre en état la salle Résistants. Il faut retirer le gaffeur en haut des fenêtres, et plus accessoirement, récupérer les lettres GMPGMR. Une fois le travail terminé, nous nous interrogeons sur le sort à réserver aux six lettres. les sigles possibles en feraient de magnifiques souvenirs, mais il nous faut être sûr de pouvoir en disposer (ce qui ne sera pas le cas finalement). Au retour, Gab, Alexandre, Charbel et moi rentrons avec le chariot, ce sera l'occasion de faire quelques photos sympas.


 

Effectivement, de retour au QG, l'ambiance dans le groupe sera «chasse-tâche», Laure suit Rémy pour des actions à mener à la cave, tandis que je me sens «orphelin» des missions que j'assurais avec tant d'enthousiasme, et qui sont désormais terminées. La chance finit par me sourire. En retournant cour aux Ernest, Je suis interpelé par Maëlle et Camille, qui cherchent l'escabeau. Pour l'avoir planqué en Résistants, je suis chargé de le récupérer et de le remettre à sa place. Sur le chemin, je croise Laure qui se propose de m'accompagner. Normalement, elle devait se contenter de me tenir compagnie, de me soutenir moralement dans cette tâche trop juste pour deux personnes. Mais sur le chemin, nous aurons la possibilité de venir en aide à d'autres membres de l'équipe en vidant les poubelles du nettoyage des salles (ainsi que «mes» cures-dents). Et cela tombe bien, les poubelles sont près de l'escalier A, ce qui fait que nous pouvons continuer notre route ensembles. 

Pour avoir eu du mal à retrouver la porte à code, je rentre seul au QG. Je retrouve Enzo et Ana-Maria, bien placés pour profiter de l'ultime goûter. Je n'ai pas une faim débordante, mais je ne peux refuser quelques carrés de chocolat ni les brioches façon ganache, encore moins leur irrésistible association. À l'issue du goûter (décidée pour ma part par le forfait des brioches), une nouvelle mission nous est confiée, à Tazzio, Léna et moi. jeter les fleurs qui ont servi à la soirée d'ouverture. Je ne me doutais pas à ce moment que c'était notre dernière mission. Je note à présent cette étonnante symétrie entre cette tâche et la toute première que j'ai effectué en arrivant cette année, monter les ballons de la scéno. Dans les deux cas, nous avons dérivé inévitablement vers une séance photo impliquant l'objet de la mission. Lors de notre entrée en matière, c'était fortement conoté chimie, aujourd'hui, nous sommes plutôt dans la biologie. Léna est notre premier sujet, mais Tazzio et son ami Pierre, Laure et moi, et même Jeanne, tous, nous y passons. Je poursuis mes prises de vues du côté du bassin aux Ernest, pour des photos de groupes avec les Sciences Ac'.

Il y est bientôt 16h, une vague de départ est annoncée. Nous nous rendons à l'entrée de la salle Weil pour faire nos adieux. L'idée était de n'oublier personne, et d'anticiper d'autres adieux en prévision de son propre départ. Nous accompagnons les partant jusqu'à la loge d'accueil. L'émotion est palpable, et même clairement visibles pour certains d'entre nous (larmes). On se dit alors à l'année prochaine....au plus tard. À peine Les Science Ac' Toulouse partis, voilà que Pamela et Ana-Maria nous quitte à leur tour. Elles nous gratifieront d'une chorégraphie improvisée sur l'air de Partir Un Jour. 

Avec tout cela, il faut songer à son propre départ. Je décide de caler le mien sur celui de Laure, que l'on ne reverra pas avant longtemps...Avec l'imminence du départ, il faut songer à récupérer son kit bénévole. Je choisis d'en prendre un plutôt léger, se résumant en tout et pour tout à deux ou trois ballons. Étant francilien (à quelques centaines de mètres près, je sais), je compte bien revenir pour avoir de quoi refaire l’ammoniac, du méthane et de l'eau en même temps, et pourquoi pas de l'éthanol. En attendant, il faut que tout ceux qui n'ont pas la possibilité de revenir facilement se servent ! Je ne prends pas de T-shirt (j'en ai pas trouvé à ma taille), pas d'affiches (j'en ai une vingtaine chez moi, la faute au mauvais coup du sort, cf premiers billets), et pas de vivres non plus, je me suis montré moins altruiste que les occasions précédentes (je le faisais de plus en plus pour mes cousins que pour moi). Un sentiment de précipitation se mêle à nos adieux, J'ai alors la frustration d'avoir oublié du monde dans ma tournée des salutations. Mais notre départ s'effectue avec résolution. Il y avait presque toute l'équipe de l'Opéra Rock, Aymeric et Manu étant partis plus tôt pour rapporter le matériel du concert. À peine la grille franchie, nous disons au revoir à Martyna, que son père est venu chercher. Arrivés au RER, Gabriel m'appelle : j'ai oublié mon sac principal, que je croyais avoir glissé dans ma housse de batterie. Je m'offre un sprint continu pour réparer cet oubli. Cet empressement tâchera un peu nos adieux, je me sens terriblement fautif et désespéré par ces housses de batterie que je n'avais pas prévu dans mon programme (à ce point !). 

Nous quittons Léna, Jeff et Nina avant de descendre sur le quai. Tazzio, Ovila et moi accompagnons Laure à son rendez-vous du retour, porte d'Orléans. Même dans ce trajet pour le moins banal, nous avons trouvé le moyen d'ajouter des péripéties à notre parcours. Tout d'abord, nous descendons à Denfert-Rochereau, alors que nous souhaitions prendre le tramway. Ensuite, nous descendons par l'entrée vers la station, ce qui nous amène devant un mur de valideurs, infranchissable dans ce sens. Il nous faut retrouver la bonne sortie, et ne pas se tromper, car Tazzio et moi sommes très chargés. 
Enfin sur la ligne 4 !!!
Enfin dans les tout derniers mètres, je décapite ma fautive housse à hardware, il est désormais quasi-impossible de la tirer pour la faire rouler. Malgré cela, nous arrivons avec vingt minutes d'avance au point de rendez-vous. Après avoir déjoué les plans d'un diéséliste meurtrier, nous pouvons nous consacrer tranquillement à notre ultime discussion, de notre utlime réunion par le Festival Paris Montagne. Laure et Ovila nous parlent de leurs perspectives scolaires pour l'année prochaine, ils entrent tous les deux en DUT. Nous évoquons nos possibles rencontres ultérieures (surtout de Laure, puisque c'est bien elle la plus difficile à rencontrer pour nous), mais pour l'instant les occasions s'annoncent rares. En cet instant je mesure la gravité de la situation. Dans moins de vingt minutes, ce sera «retour à la vie normale», pendant près de 350 jours, hors quelques évènements, qui ne peuvent rivaliser avec le Festival à la fois sur la durée et sur l'intensité. Je suis «anesthésié» dans mon constat par la magie du moment, cette intemporalité qui me permet de savourer ces quelques instants passés autour de ce banc, appréciant les bons côtés (un temps agréable, la relative beauté des lieux, aménagés récemment pour accueillir le tramway), négligeant les moins bon (la circulation automobile et tout ce qu'elle implique, les différentes mésaventures du trajet, mon chargement encombrant et peu commode, la soif, la fatigue). 

Le moment des adieux se présente inévitablement, il est d'ailleurs précipité par un groupe de personnes pressées de pouvoir profiter du banc à leur tour. Pour finir, c'est au tramway que je dis au revoir à Tazzio et Ovila, avant de retourner à la ligne 4, qui nous a amené ici.

C'est ainsi que se termine cette formidable expérience pour moi. Je rédigerais plus tard un billet sur mes impressions en quelques mots, pour clôturer la série Festival. Comme le montrent les différents libellés que j'ai crée, j'ai d'autres sujets sur lesquels je compte publier, même si ce ne sera pas forcément sous la forme d'un «live journal».  

mercredi 25 juillet 2012

21 juillet : journée grand public du Festival !

Je me réveille après avoir très bien dormi, et anticipe même l'action de mon réveil, ce qui, avec ma meilleure organisation, réduit la gène que je pourrais causer à Gabriel. Ce matin, je suis particulièrement en forme, car j'arrive à faire tenir ma séance de corde à sauter en à peine plus de 45 minutes, étirements compris. De retour à l'étage, je traine un peu trop sous la douche (et après la douche), ce qui nous fait arriver à peine plus de 10 minutes avant la fin de service du petit déjeuner (service qui ferme à 9h). L'avantage, c'est que tout le monde est installé d'emblée, ce qui nous fait de la compagnie tout le long du petit-déjeuner.



À l'issue du briefing et du lancer de la lessive, Nous sommes quelques volontaires pour placer les tables en cour Pasteur, ce qui sera vite plié, malgré l'entrainement de Kendo en cours. Je propose alors de former une équipe de nettoyage et de vidage des poubelles. C'est un point qui m'agace au plus haut point. Non contents de ne pas être aux petits soins pour le nettoyage de cour, le service d'entretien de l'ENS ne vide pas les poubelles pourtant pleines à craquer, ce qui empire le problème ! La veille, j'avais passé au crible la cour Pasteur, cela m'a valu de remplir un sac entier. Aujourd'hui, nous réitérons l'exploit en cour du NIR. Je croise Tazzio au nettoyage des tables de ce pôle rencontre géant, dont l'aménagement a bien avancé. «Toujours les mêmes [...] !», me dira-t-il. En souvenir des années précédentes...


Rémy, Alexandre, Malik et moi sommes confrontés à deux problèmes : la difficulté d'ouvrir les poubelles vertes, et l'absence de sac 100L pour remplacer le tout. Rémy et moi courons dans les couloirs à la recherche des chariots des employés de ménage intérieur pour ces sacs, chariot que j'avais croisé du lorsque j'effectuais mes va-et-vient pour la lessive. Rémy trouvera le premier, et Antonin viendra en renfort pour ouvrir la première poubelle. Vu le travail que cela nous a donnés, et les efforts à courir dans tous l'ENS pour mener lessive et nettoyage en parallèle, je m'autorise une douche avant le déjeuner. Ce dernier se fait attendre, si bien que je serais disponible pour déménager l'atelier de Science Ouverte de la salle ECLA (nouvelle sur le Festival) en Beckett.


Avec le retour de l'équipe de tractage, Nous allons passer à table. 
Le programme nous fait déjeuner plus tard (bien après 13h), nous avons le droit à des sandwiches d'une sandwicherie renommée dont j'ai oublié le nom. Le déjeuner est l'occasion d'un formidable moment de détente. J'y retrouve Laure, qui est arrivée de Lyon la veille, et qui nous a rejoint ce matin. Mahédi propose quelques figures intéressante d'Origami à l'aide des serviettes en papier, il y a notamment parmi les réalisations un pantin sans tête, et quelques pliage sur base oiseau. 


Malheureusement pour vous, des moments comme ça (et il y en aura plein d'autres !!!), ça ne se raconte pas, ça se vit !

Contrairement à d'habitude, la fin du repas n'a pas rimé franchement avec retour au charbon. Avec la reconfiguration des ateliers, je ne fais plus partie des infos volantes. J'aurais souhaité prêté mes bras à l'accueil, mais cela n'avait plus d'intérêt avec le format de la journée du samedi. Que me restait-il ? Spectacles !! C'est quasiment la tablée du déjeuner qui se retrouve au spectacle des Belges autour de la Chimie. La mise en place sera l'occasion de superbes photos. Conscient du fait que tout est bientôt fini, je me lance dans une chasse à la photo souvenir. Mes premières photos prises dans ce but seront toutes plus magnifiques les unes que les autres. 


 


Outre la photo de Camille et de Philippe, il y a toutes celles de Laure sans ces lunettes, pour lesquelles je ne mesurais même pas le caractère exceptionnel ! 


Si Martyna mitraille pendant la représentation, je me contenterais de deux vidéos pour mes deux expériences préférées du spectacle, l'expérience du garçon de café ainsi que celle du tennis bulles de savon. 

À l'issue du spectacle, je descends retrouver François Gaudel dans l'atelier de Science Ouverte. Je me rends ensuite sur le pôle rencontre, j'essaie de voir tous les stands Science Ac' que je n'avais pas vu jusque là, notamment celui de Jérémy sur les biopiles.


 C'est à ce moment que je vois Alma arriver. Après les retrouvailles, je lui présente les différents rendez-vous spectacles de cette année, nous conviendront finalement d'assister à la prochaine session du planétarium, que je n'avais pas pu faire la veille. Laure nous rejoint, et à peine les présentations faites, je réalise enfin que j'ai avec moi deux inconditionnelles de théâtre ! Après quelques échanges enthousiastes, nous recevons des instructions de la part de l'animateur pour rentrer à l'intérieur de la structure gonflable. L'intérieur n'est d'ailleurs pas très grand, et je ne m'attendais pas à ce que l'on soit assis aussi bas ! On commence le voyage, c'est impressionnant de voir ses yeux voir de plus en plus d'étoiles de par l'adaptation à la faible luminosité. C'est pourtant dans ces conditions (ou presque !) que je réalise que Yasmine est là également !! L'expérience permettant de retrouver l'étoile polaire est déroutante pour les sens, à deux doigts du manège du parc d'attraction. S'en suit l'histoire des étoiles polaires, puis la présentation de la constellation d'Orion, du Taureau, des Pléiades. Nous avons certainement eu le droit à du rab' puisque nous finissons à 17h30, c'était cuit pour Laure qui aurait souhaité voir les Suisses. Je sors aux côtés de Yasmine, qui m'apprend que bien des anciens étaient passés. Elle me mène à la rencontre d'Anack. Après, ce sera l'arrivée de Christine, aux côtés de Rémy. J'essaie de faire des présentations inter-générationnelles mais je m'y prends trop timidement. D'ailleurs Marie, ma filleule, n'est pas à son stand à ce moment, ce qui ne simplifie pas les choses. Jonas nous présente son frère, qui se trouve être lui aussi dans le milieu du théâtre ! 

Alors que nous discutons, il est 18h passé, ce qui n'empêche pas un certain nombre d'ateliers du pôle Rencontre de continuer explications et démonstrations. Mais la magie du festival doit tirer sa révérence...Le rangement - définitif cette fois - des ateliers a commencé. Je me joins au mouvement et rapatrie les tables de la cour Pasteur à l'aide de quelques animateurs/référents. Très vite, ce sont toutes les tables du pôle rencontre qui convergent vers le monument aux morts. 




Nous allons passer au diner, qui s'effectuera en plein air, cour aux Ernests. Nous avons le droit à des spécialités d'un traiteur chinois, ce qui fera craquer pour un plat non végétarien et me vaudra d'être taxé de flexitarien par Tazzio. À table, je retrouve également Laure, revêtue d'une blouse : il commence à faire frisqué et elle ne peut récupérer ses affaires, car le QG est fermé. 


L'heure théorique du concert approche inexorablement, mais nous n'avons pas encore assisté à la deuxième manche du concours de lancer d’œufs. Et il ne semble pas être parti pour commencer de sitôt, à en juger l'ambiance dans la cour... et au Q.G. J'entends Enzo jouer en salle Weil, je m'y rends et invite Laure, Tazzio et Hervé à me rejoindre. C'est une occasion formidable pour Laure, car elle n'était pas là jusqu'à présent cette année, et Enzo n'avait pratiquement pas pu jouer l'an dernier. Outre cet instant musical agréable, me faisant regretter de ne pas davantage m'intéresser à la musique classique, c'est l'occasion d'échanger autour de la musique, et de découvrir que ma filleule aussi joue du piano ! Nous serons appelés par Sandrine, le concours va commencer. Nous quittons Enzo qui souhaite poursuivre son jeu. 

À peine débarquai-je dans la cour du NIR qu'Ana-Maria me sollicite pour l'assister à l'arbitrage. Nous devons récupérer les noms des 17 équipes pour les faire annoncer, lancer la procédure pour le lâcher de chacun des dispositifs, et chronométrer les chutes (c'est le plus rapide qui gagne !). Rémy et Gab' était en charge de la vérification de l'état de l’œuf à l'arrivée, il n'y a pas eu de survivant parmi ceux arrivés en environ deux secondes. Il y a eu 4 ou 5 arrivés «en entier», dont un «blessé», le plus rapide étant arrivé en environ 3 secondes. Il y a eu également une kyrielle de dispositifs non conformes (l’œuf ne touchait pas le sol à son arrivée). La palme revient sur ce point aux équipes d'Akram et de Julie la bénévole pour leurs dispositifs ingénieux de libération de l’œuf.

Le concours est terminé, mais nous attendons de longues minutes dans la cour, qui risque d'être fatales à mon iPhone qui a mitraillé toute la journée, alors que j'attends des invités pour le concert. Bientôt 22h, je remonte dans ma chambre mettre à charger l'iPhone pour une heure environ. En attendant, je vais assurer les photos et les vidéos avec l'iPad. À mon retour, on nous invite à descendre dans la salle. Nous commençons par la cérémonie de clôturé avec la liste des remerciements, Il y aura même des remises de cadeaux. La cérémonie est assez courte, et Maëlle, Sandrine et Christelle font vite place aux artistes. Je commence par une vidéo des deux premiers titres, puis passe à quelques clichés. 




Si l'absence de flash ne semble pas pénalisante, le maniement de l'iPad demande trop d'attention dans une salle de concert, plus que trois morceaux et je pourrais remiser l'iPad au profit de l'iPhone, et aller chercher mes invités. En retard comme le concert, il vont pouvoir participer à une bonne partie de ce dernier. Avec l'iPhone, la séance photo prend une tournure beaucoup plus dynamique, je me lâche littéralement. Au point de remplir la mémoire flash de mon iPhone, et ce malgré plusieurs suppressions d'applis et de jeux volumineux. 


































À l'issu du concert, on sentait que la fatigue avait gagné plusieurs d'entre nous. Comment enchainer sur la boom ? Laissant ce soucis aux intéressés, je descends mon iPad et ma soupe de cafard (on ne sait jamais...). Je montre à mes invités les photos que j'ai prises sur le festival, nous discutons d'anecdotes autour de l'ENS, et de leur possible participation aux projets de l'association. Près de nous, Hervé, Jeff, Laure, Nina et Tazzio se font des échanges avec une balle. Je ne peux résister à cet appel, je me glisse dans le groupe. Si ce n'est pas ma séance de Volley la plus aboutie d'un point de vue strictement sportif (être obligé de faire des passe en manchette !!!), c'est de loin la plus agréable, la plus heureuse, la plus jouissive à laquelle j'ai pris part. Et forcément, ça s'est fini trop tôt à mon goût. Laure doit effectivement partir. Ce départ a d'ailleurs des allures d'adieux, au point que je n'ai plus le cœur à poursuivre la soirée après cela. Je pars me coucher. 

La rédaction de ce billet, que j'ai poursuivi autant que possible ces derniers jours, m'a valu quelques larmes. Cet épisode de bonheur à l'état pur est désormais terminé, et ce journal constitue avec les photos que nous avons prises deux moyens de raviver ces souvenirs. Il me reste une journée à faire revivre ainsi...

dimanche 22 juillet 2012

20 juillet : troisième journée de Festival !


La journée commençant une séance de corde à sauter (30 minutes en cumulé), ça ne vaut pas un entraînement bihebdomadaire habituel, mais on fait les moyens du bord. Par le passé, il y avait plusieurs joggeurs dans l'équipe, et je me souviens de la mémorable séance d'entrainement/mise en forme d'Alex le BAFA en 2008, avec (notamment...) une initiation au Taikwondo : que du bonheur ! 

Je prends mes aises au petit déjeuner, et nous avons droit à des croissants ce matin (un par personne évidemment). Nous sommes également à une table plus grande, ce qui nous permettra davantage de discussions. 

Suite au briefing, je réussis à me faire convaincre à me désigner à la lessive. Mais après tout, quoi de plus simple...sur le papier ? On apporte les T-shirts sales à la buanderie, on lance la machine, en s'aidant du minuteur, On revient pour les passer au sèche linge, et on récupère le tout au bout d'une heure. 

Mais dans la pratique, ce n'est pas si simple. Les machines du gymnase «plantent» souvent («défaut d'arrivée d'eau», qu'elles disent), obligeant à les surveiller régulièrement, les relancer le cas échéant. Le sèche-linge n'est pas minuté, et l'un de ceux au gymnase ne fonctionne pas (il fait juste semblant, ce qui le rend le problème encore plus vicieux). 
Au final, après deux «défauts d'arrivée d'eau», je réalise que beaucoup, dont moi, n'auront pas le T-shirt propres pour le lancement de la journée. Entre ces quelques aller-retour entre les différentes buanderies, j'ai le temps de porter quelques sacs pour l'accueil. Je réalise le calvaire qu'endurent les bénévoles à ce poste, cela m'a paru pénible pour quelques sacs seulement ! Malheureusement le timing des machines m'empêchait de rester. 

Hachant menu ma matinée, les allers-retour et temps d'attente machine ont l'avantage de ne pas m'imposer d'intervention sur la plage de déjeuner habituelle. Je me rends au self tranquillement. À notre table, nous avons Aymeric, Vita et Julie qui ont des talkies, avec lesquels pause déjeuner riment avec feu à volonté (sur le canal blague bien sûr !). Mais faute de blagues, les délires s'orientent vers la musique et la chansons, avec les impros d'Ana-Maria, de Manu et d'Abiola, en plus des animateurs de la radio canal blague. Jennifer pour notre prise de poste et le timing des machines m'obligent à ne pas m'éterniser à la cantine. 



Cette après-midi, Jennifer et moi nous organisons car nous souhaitons voir chacun un spectacle. En plus des lavages et séchages machines, je fais l'ouverture de la journée avec Jennifer, participe au spectacle des Suisses à 13h45, reviens pour le changement de groupe de 15h, et termine pour le changement de 16h.

Les candidats sur le lieu de tir

le public est en place !
le jury aussi...
Après le débriefing, je descends avec le Macbook Air en plus de l'iPad, j'avais en tête de commencer la rédaction du récit de la journée, mais je serais très (trop ?) sollicité par Abiolà. Qu'à cela ne tienne, cela me permet d'échanger avec un animateur venu avec Science Ouverte sur des sujets sérieux mais prometteur, tout ce qui tourne autour des initiatives de résilience. Je lui fais également découvrir le blog anti-diesel. Nous devrons mettre fin à notre entrevue, car le concours de lancer d'oeufs va commencer. Le principe ? Faire arriver au sol, depuis la terrasse de l'aile Rataud, un oeuf le plus rapidement possible, sans le casser. Quelque soit le dispositif employé, l'oeuf doit directement toucher le sol. Réunis ainsi dans la cour du NIR, c'est l'occasion de prendre pas mal de photo, et mon iPad, confié à Abiolà, ne sera pas de trop pour seconder mon iPhone. Les quelques lancers du jour se soldent par des échecs. Y compris le lancer surprise de quelques bombes à eau ! Rendez-vous est pris pour demain, pour des dispositifs plus sophistiqués, et de nouveaux candidats. Nous terminons ce rassemblement dans la cour en souhaitant un Joyeux Anniversaire à Océane et Calvin. Les bougies surprises leur donneront beaucoup de fil à retordre.
























Côté diner, comme la vielle, le service s'est mieux organisé, à savoir que nous sommes les seuls dans la file d'attente, les autres personnes présentes étant déjà à table. Déçu des mets du jour (j'ai même sacrifié mon troisième dessert pour de la viande !), j'expédie mon repas, ce qui me libère très tôt pour effectivement commencer cette rédaction. Avec l'imminence du repas, je réalise que je n'aurais pas le temps de monter mon MacBook Air, il me faudra le prendre avec moi pour le One Man Show de Damien, l'encadrant Science Ac'. 

Le spectacle est très drôle et magnifiquement bien écrit. Car en plus d'être amusant, il introduit pas mal de concepts liés à différentes disciplines scientifique et la recherche elle-même, en les rendant très accessible à un public non averti. Ce qui fait que l'on pouvait apprendre plein de chose tout en s'amusant. Je reste bluffé par cette double performance combinée, qui doit beaucoup à l'excellent jeu de Damien. 

Suite au spectacle, il nous est proposé d'assister à une séance au planétarium «rien que pour nous», mais j'ai grillé toutes mes cartouches de veillées. Dans ma chambre, je reçois un message d'une personne que j'ai invitée à venir sur le festival, qui me rappelle je ne sais plus trop pourquoi que je dois lancer la lessive du soir. Je redescend, et tourne dans les couloirs (Q.G - Rataud - Chambre (machine occupée, je patiente dans ma chambre) - Rataud - QG). Je retrouve Gab' et Aymeric, nous discutons d'histoires drôles et insolites, et à l'appel de mon alarme je retourne en Rataud récupérer les T-shirt pour les descendre dans les sèche-linges près du Gymnase. De retour dans ma chambre. je poursuis pour quelques lignes la rédaction de mon billet mais je ne parviens pas à l'achever.