C'est là que vient mon sauveur, le brompton. Un investissement qui en valait la chandelle, car je ne me suis pas arrêté sur des considérations domicile-travail. Pour faire court sur mon bromy, il n'a gros défaut : sa lenteur. En conditions optimales (en forme sur le trajet retour, avec dénivelé négatif donc), je ne peut viser que le 20km/h de moyenne. Autrement, je me prend au moins 30 minutes dans la vue par rapport à mes vélos Décathlon. Ce qui a vite rendu les choses intenables.
Mais pour le reste, quel bonheur ! Au boulot, je descends au parking, le plie devant l'ascenseur, et l'embarque pour le poster derrière moi à mon bureau. Dans le train, comme actuellement, il est plié à côté de moi, j'ai accès à beaucoup plus de places assises !! Il va sérieusement mettre à mal mon abonnement Vélib' dans Paris où le défaut de sa lenteur est vite gommé (trajets courts). Il est d'ailleurs plus rapide que ce dernier (sans compter les opérations de location du vélo auprès d'une borne).
Vélotaff nouvelle formule
La lenteur relative du Brompton n'est pas à blâmer. Comme j'ai pu l'expérimenter sur les Gare de l'Est - Gare Saint-Lazare, c'est le plus rapide des trois de portes (de train) à porte (de train). Et ce malgré le dépliage à effectuer sur le quai d'arrivée ! En cause sur mes vélos de sport, les pédales automatiques, nécessitant des chaussures spéciales, pas vraiment idéales pour la marche. Et surtout la pénible gestion de mon sac sur le porte bagage. En face, le C-Bag fait des merveilles.
Si ce n'est pas le vélo, qu'est-ce qui n'allait pas dans ma formule initiale ? C'est à la fois la lenteur du RER A (40km/h de vitesse commerciale sur la quarantaine de kilomètres qu'il couvre), qui rend de fait la longueur de mon parcours cyclable intenable. Pire, la qualité de l'effort physique ne vaut en rien celui de mon entrainement habituel, alors qu'il m'oblige quasiment à m'en passer.
J'ai d'abord tenter de le raccourcir en passant par la Ferté-Sous-Jouarre (10km de moins à effectuer en train), mais les contraintes horaires était à peine moins sévère.
L'heure d'hiver
Bien que n'étant pas frileux, en été, je redoutais le retour du froid. Erreur ! c'est bien le fait de partir «de nuit» qui rendent ces séances plus pénibles psychologiquement. Je force un peu sur les traits, comme je pourrais dire que la perspective de devoir porter un manteau l'hiver me hantait tout autant, et dans les fait c'est encore plus vrai : je continue mes séances, mais je ne porte toujurse pas de manteau (grâce à mes amis les vélos, qui rendent cet accessoire inutile voire pénible). N'empêche que le choc du passage à l'heure d'hiver m'a fait non seulement prendre conscience qu'il me restait des appareils qui ne basculait pas automatiquement à l'hiver idoine (mon réveil antique, que je garde
du fait de son système de projection de l'heure) et…mes cardiofréquencemètres.
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