dimanche 27 décembre 2020

Coïncidence ? Je pense bien que oui !

Coïncidence ? Je ne crois pas Je pense bien que oui ! aurait du être mon titre original, mais faute de mise en forme possible dans les titres....

Dans cet article, je vais partir du principe que tous les témoignages (dont le mien), toutes les prémonitions toutes les événements sont sincères et véridiques, et vous allez voir que ce n’est pas si couteux que ça épistémiquement parlant. Je devais également vous faire un parallèle avec l’épisode 8 de la saison 3 de Friends (Celui qui avait pris un coup sur la tête /The One With The Giant Poking Device) mais je ne me souviens plus exactement ce que j’avais en tête en l’imaginant, tellement ce billet a pris du retard. Notez simplement que dans cet épisode, dont le titre original est bien plus parlant pour notre propos, Phoebe refuse d’aller chez le dentiste malgré sa dent douloureuse, clamant qu’à chaque fois qu’elle se rend chez le dentiste, quelqu’un meurt dans son entourage. Alors on va commencer par un exemple personnel qui s’avère tout aussi pertinent et qui a le bon goût d’être récent.

Exemple de coïncidence -normal ?

La scène se passe le 3 décembre dernier. Je fais des recherches pour mon blog, je remonte mes listes de vidéo YouTube. Dans l’une de les listes, j’ai mis par erreur cette vidéo sortie le 9 juillet  :

https://youtu.be/vBkB5v4_THc


Je la regarde le lendemain car je me dis que je n’ai pas du la voir si je l’ai mise ici...


En fait si.


Et quel est le sujet de la vidéo de la chaîne concurrence sortie le 4 décembre ? Je vous le donne en mille.


Tout ceci m’est bien arrivé. Après pourquoi j’utilise des vidéos YouTube comme sources, mais surtout pourquoi je regarde ce genre de vidéos, là c’est un autre sujet (que je me ferais un plaisir de traiter si vous me le demandez poliment). Mais revenons à ce qui m’est arrivé : une telle coïncidence, comment est-ce possible ? 


Exemple de prémonition - pouvoir ?


Les prémonitions sont pour moi la plus belle manière d’illustrer mais aussi d’expliquer ce que l’on pourrait appeler d’étranges coïncidences. De nombreuses personnes témoignent avoir rêvé d’un proche avant d’apprendre que celui-ci venait de décéder. Étonnant, non ? Pas tant que ça ! 


Tout d’abord, rien ne permet d’exclure que nous sommes sensibles à certains indices inconscients sur l’état de santé des personnes avec lesquelles nous sommes en relation. Mais de plus, dans le cadre des rêves, notre cerveau consolide les nombreuses informations rencontrées dans la journée et réorganise aussi la mémoire à long terme. Ceci est propice à un brassage qui est cohérent avec la teneur des rêves en général Mais surtout il est possible que notre cerveau cherche du sens dans cette montagne d’information et cherche à élaborer des hypothèses sur ce qui pourrait se passer. On pourrait trouver là des éléments pouvant expliquer la teneur de ces rêves.  


https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/notre-inconscient-controle-nos-comportements-7786.php

https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=reve-premonitoire

https://www.pressesante.com/les-reves-premonitoires-coincidence/


Mais l’élément le plus important, c’est le nombre de «prédictions». Comme évoqué dans l’une de mes sources, nous faisons près de 22000 rêves dans une vie, à raison d’un rêve par nuit de 15 à 75 ans. Si la probabilité de rêve d’un événement «significatif» la veille de sa survenue (à titre personnel comme je l’évoque ici, mais aussi à titre historique, comme dans l’article cité), est peut-être faible, mais vous n’êtes pas seuls au monde…

À quelques millions, dizaines de millions, voire plus en fonction de l’échelle considérée…


Mais en quoi est-ce important ? Vous l’avez peut-être compris intuitivement, mais le fait de considérer un nombre important de personne rend quasi-certain la réalisation de ces rêves prémonitoires. Certes, il est impossible de prévoir à l’avance qui va faire la prémonition et à quel sujet, mais on peut être certain que si l’on interroge une population suffisamment importante, un certain nombre de personnes va rapporter des rêves prémonitoires. Cela tient de la loi des grands nombres. Si la définition Wikipedia peut sembler un peu rugueuse à certaines et certains d’entre vous, en voici une courte illustration bien sympathique !


Ah, et parmi pléthore d’illustrations, c’est sur ce principe que s’appuie le système d’assurances.

Donc de base une population importante garantie la survenu de rêves prémonitoires. Normand Baillargeon a même fait un calcul conservateur pour un exemple similaire : quelle est la probabilité de penser à une personne cinq minutes avant d’apprendre son décès ? La réponse est de 3 sur 10 000. Loi des grands nombres oblige, cela garantie largement plus d’une «prémonition» par jour dans un pays de 50 millions d’habitants. 


Cas particuliers :

Pour ce chapitre, j’aimerais évoquer deux exemples extrêmes. Prenons le célébrissime exemple du livre Futility, de Morgan Robertson. Oui, ce roman décrit le naufrage d’un navire réputé insubmersible, après avoir heurté un Iceberg une nuit d’avril…14 ans avant le naufrage du Titanic. Considérer cela comme une étrange coïncidence est un peu court. C’est notamment ignorer le contexte de l’époque, qui voyait l’arrivée de navires de plus en plus imposants et tout ce que cela peut susciter entre l’admiration et les inquiétudes vis-à-vis de l’inconnu. La compétition entre les compagnies, et les préoccupations naissantes avec l’arrivée de telles capacités de transport…Bref en prenant en compte tout cela, non seulement le Titanic mais aussi et surtout ses prédécesseurs ont fait couler beaucoup d’encre (non, je ne ferais pas de blague là-dessus….), mais il était limite inévitable que dans le lot se glissent des histoires de naufrages dramatiques (j’insiste sur le dramatique car aujourd’hui on ne prête pas attention aux avions qui s’écrasent sans faire de victimes - bim nouveau lien avec mon intro - et bah j’imagine que c’était pareil à l’époque vis à vis de ces nouveaux navires). 


Pour le deuxième exemple, pas le courage de tout détailler, voici un «échantillon» présenté par Thomas Gekko : TOP 10 des plus grosses Coïncidences


«Mais comment est-ce possible ?» Me direz vous. C’est une «simple» généralisation de la loi des grands nombres aux liens que l’on peut créer entre différents événements. Vous n’imaginez pas le nombre de choses qui se passent dans la communauté humaine, des plus insignifiantes aux plus importants, le nombre des paramètres qui permettent de les décrire mais aussi tout ce qu’on peut y associer. Il me parait de fait inévitable que de telles coïncidences finissent par surgir, et je suis sûr que malgré l’étonnement et la fascination que cela peut susciter, la plupart d’entre elles passent inaperçues…


Mon propre journal 


 Qu’est-ce qui me permet de dire ça ? Le fait de tenir un journal ! L’idée m’est venue en voulant débunker les propos d’une personne de mon entourage qui attribuait des événements qui lui étaient favorables à sa foi et pratique religieuse. Cette histoire est surement fausse, car je n’arrive pas à me souvenir de qui il pourrait s’agir et il se peut que ce souvenir soit une déformation très étiré de ce qui a pu se passer lorsque je me suis décidé à me lancer, mais ce qui est sûr, c’est tout ce que j’ai noté depuis, puisque je le faisais dans les minutes (pire des cas dans l’heure) après la survenu des dits évènements (pas de risque de déformation par un mauvais souvenir donc). 


Je vais vous donner des exemples de coïncidences insolites qui me sont arrivées depuis que je prend la peine de les relever et de les noter. Je ne sais pas trop comment aborder ce point précis. Dois-je tendre vers l’exhaustivité ? Dois-je simplement illustrer mon propos ? Il est clair dans mon approche j’ai très vite perdu de vue l’idée de leur publicité (ce qui était pourtant mon objectif premier….), car pas mal de coïncidences risquent de ne vraiment pas parler à grand monde. d’autres impliquent directement différentes personnes de mon entourage, d’une manière un peu trop privée pour que je la partage à de parfaits inconnu·e·s. Mais je veux bien donner un indice sur l’une d’elles*. Gardez à l’esprit que je si je me suis *parfois* efforcé par moment de mettre des détails pour les situer dans le temps et dans l’espace, elles restent quasiment toutes sont invérifiables. J’insiste par le parfois car je suis désagréablement surpris voir franchement en colère contre moi-même du manque de détails de certains, au point de les rendre quasi-inexploitables (comme le cas de mon rêve qui s’approche le plus de ce que l’on pourrait qualifier de rêve prémonitoire). Il faut dire que j’ai très vite éprouvé une certaine lassitude à tout noter, plein d’évènements sont ainsi passés à la trappe car je ne me sentais pas assez motivé pour faire l’effort de sortir de quoi noter ce qui s’est passé et prendre le temps de le détailler par écrit. «J’ai suffisamment d’éléments maintenant [plus besoin d’en rajouter]».


Voici donc quelques premiers exemple pour commencer. Je pense en publier davantage, peut-être dans des billets dédiés. Cela serait particulièrement intéressant pour celles qui nécessitent quelques explications ou tout simplement une mise en contexte. 


La toute première : deux trains de voyageurs...Da Vinci Code en audio (05/07/10 22h09)

Je suis dans un train régional, j'écoute Da Vinci Code en audio. Lorsque le narrateur lit "deux trains de voyageurs"...Un corail nous croise à ce moment.

Petit commentaire : j’aurais du au moins noter le numéro de train pour avoir plus d’éléments pour situer l’évènement…Bon on me le pardonnera de ne pas avoir anticiper cela si je fais attention à l’avenir ?



17/12/2011 21h43 : À fond dans l’analyse.

Je viens de finir de manger, je m'écoute "Lecture d'un soir" sur France Culture, en podcast (2ème épisode du texte de Georges Perec). L’auteur parle d'analyste. Comme je me souviens sur le présent du sujet, j'ouvre le Dashboard pour lire le nom du livre [lu par Georges Perec] via mon Widget iTunes sur mon Mac. Or sur mon Dashboard à l’époque (réponse en paix, Dashboard), j’avais un autre Widget, Illusion of the Day et l’illusion d’optique du jour, "Trippy Beans Wallpaper, représente un analyste en séance et son patient !


11/02/11 22h04 : Plus lourde qu’elle en a l’air.

TGV 2470 en direction de Paris Est, voiture 16, quelque part dans un coin paumé sans réseau. Une dame (plutôt de silhouette élancée, cette précision a son importance...) se pointe dans l'intercirculation, et se laisse tomber lourdement sur le strapontin qui nous fait face. À ce moment précis, la voiture "tressaute".


Autoréférence ? (Début mai 2011)

Alors que je suis au jardin du Luxembourg pour notre rendez-vous, je commence la lecture du mail que je viens juste de recevoir de Carfree, celui-ci évoque une manif qui a eu lieu...au jardin du Luxembourg.

Petit commentaire : il n’est pas impossible qu’il s’agisse de cet article. Quant à ma présence en ces lieux, je crois me souvenirs que c’était pour travailler sur un projet dans le cadre d’un festival de médiation scientifique (plus de détails disponibles si besoin).


On va s’arrêter là pour la première vague d’exemples. Les suivants que j’ai sélectionnés auraient tout à gagner d’une mise en contexte plus riche, ou peut-être que je risque d’en faire trop aussi. Mais si l’idée de partage de coïncidence prend, je n’hésiterais pas à enrichir ma base publique ! Vous pouvez commencer à partager vos expériences en commentaire dans un premier temps, mais toute suggestion ou initiative pour quelque chose de plus riche, d’une meilleure visibilité… est bien entendue la bienvenue !


dimanche 20 décembre 2020

Pour mettre fin aux cadeaux surprises ratés

La publication de cette article risque d’être un peu tardive (pour cette année du moins), mais mieux vaut tard que jamais…


Je ne vous apprends rien sur la tradition des cadeaux de Noël, cadeaux faits aux autres voire à soi-même. Une des raisons pour lesquelles j’ai retardé la publication de cet article (outre le fait que j’ai complètement oublié de le rédiger …) est ma volonté de développer ma perspective de childfree sur les cadeaux que l’on se fait (ou que l’on peut faire aux autres). Finalement ce sera le sujet d’un prochain article.


On peut penser ce que l’on veut de ces occasions de cadeaux, elles existent.  Si l’on choisit d’y répondre, plusieurs stratégies existent, mais je tiens à marquer mon opposition au cadeau surprises. Du moins à souligner ses limites. Il est souvent plus difficile que l’on peut imaginer de deviner ce qui pourrait faire plaisir à une personne. Moins la personne est proche, plus cela nécessite une enquête qui peut être poussée voire intrusive, ce qui met rapidement à mal l’idée de la surprise. Et je ne pense pas prendre trop de risque en affirmant que les reventes de cadeaux à l’issue des fêtes sont en bonne partie des surprises ratées (il doit y avoir quelques doublons dans le lot mais pas tant que ça). Je pense que le seul cadeau surprise qui peut fonctionner et celui-ci faisant suite à l’énonciation claire du souhait sans attente particulière. Très difficile à exploiter vu la spontanéité que cela nécessite. 


En tant que potentiel bénéficiaire d’un cadeau, on pourrait avoir tendance malgré tout à favoriser la surprise à cause du tabou autour des cadeaux. J’ai même l’impression que d’une part on n’ose pas imposer le choix du cadeau, car ce serait une exigence de plus sur celle de consentir à investir (du temps, de l’argent) à un cadeau. Il est vrai qu’il est plus facile de faire un cadeau qui nous parle un minimum, et c’est l’erreur dans laquelle on tombe facilement dans l’anticipation des attentes du bénéficiaire. C’est pour cela que j’aimerais mettre en avant deux outils pour contourner ces difficultés.


Le premier, c’est la liste de cadeaux «publique». En tant que client Amazon (je sais que je mérite ma place en enfer pour ce fait), je trouve cette liste vachement pratique. J’étais à deux doigts de vanter le principe des listes de courses et leur brillante intégration dans le site mais je me suis rendu compte que ce serait hors sujet. Toujours est-il que ce qu’il faut retenir ici, c’est que cette (ces ?) listes sont facilement partageables. Reste que la personne ayant établi cette liste doit la partager ou la publier quelque part pour qu’elle soit accessible. En tout cas je n’ai pas réussi à faire fonctionner  la recherche de listes partagées/publiques. L’autre problème évidemment, c’est que cette fonction n’est plus ou moins réservée qu’aux utilisateurs d’Amazon, ce qui pourraient ne pas plaire à certaines et certains d’entre vous. 


Il existe au moins un site qui propose de faire cela, https://www.liste-cadeaux.com (je n’ai aucun intérêt sur ce site, direct suite à un contact de leur part, ou indirect comme on le verra plus tard). L’avantage de ce site, c’est son nom. Il est aussi simple d’utilisation. L’inconvénient, c’est la prolifération de pubs qui peut rebuter en plus de ne pas inspirer confiance. Mais ce n’est pas le seul ! En tout cas j’ai décidé de donner de ma personne en y créant ma liste pour vous montrer sa mise en pratique (en même temps ça prend deux minutes à tester…pour autant que l’on fasse confiance au site). Pour être sûr de vous prouver que je n’ai aucun intérêt dans cette liste, j’y ai mis des items qu’il est impossible de se procurer à ma connaissance à l’heure où j’écris ces lignes :

https://www.liste-cadeaux.com/listes/modification/Pour-mes-lecteurices-et-les-autres


Le deuxième maintenant. L’un des aspects que je souhaitais illustrer avec cette liste particulière, c’est qu’il est fort possible que ces items (ou une partie de ces items, si l’on prône la bonne fois de l’auteurice de la liste) représentent un certain budget. J’espère bien l’illustrer pour cette liste qui devrait représenter ce à quoi peut ressembler une vrai liste plus complète, et j’imagine que c’est d’autant plus vrai pour les listes de mariages par exemple. Si cela peut représente une somme trop importante pour une personne, ce n’est pas forcément le cas pour un plusieurs ! 


Vous voyez où je veux en venir, ou pas ! Oui je pense aux cagnottes en ligne (le principe de cagnottes n’a pas besoin d’une gestion en ligne mais c’est tellement plus pratique ainsi….). Si j’évoque les cagnottes en lignes, c’est certes pour vous faire entrevoir l’impressionnante synergie qu’elle pourrait produire avec les listes de cadeaux, mais surtout parce que j’aimerais que l’on pense aux listes aussi facilement qu’on pense aux cagnottes en ligne aujourd’hui. Qu’un liste-cadeaux ou mesenvies.fr soit aussi connu par les gens qu’un leetchi ou un potcommun.fr



Revenons un instant sur mon point en début d’article. Je disais ne pas être fan des cadeaux surprise. En fait c’est faux ! Je serais vraiment agréablement surpris et comblé de me faire offrir un cadeau de ma liste, d’une part car cette liste est inconditionnelle (ce n’est pas une liste de cadeaux de Noël ou même d’anniversaire),  d’autre part, parce cette liste contenant plusieurs items, je ne sais pas lequel de ces items je me verrais offrir si cela devrait être le cas. Je pourrais même me voir offrir plusieurs item de cette liste (voire la totalité ?) ce qui serait encore plus surprenant ! Mon souhait est que ce soit à court terme le cas pour tout le monde. Bref, ne jouons plus les devins, incitons les gens de notre entourage à créer et publier ce genre de liste, tout le monde sera gagnant, même l’économie (ce qui n’est pas du luxe par les temps qui courent) !


vendredi 11 décembre 2020

La religion, un mal nécessaire ?

Avant propos après le vrai avant-propos


Cet article est très, très en dessous de ce que j’avais ambitionné au départ, j’ai juste pris conscience que non seulement ce que j’avais prévu pourrais presque constituer un essai, mais en plus que le travail de documentation associé est abyssalement plus colossale que ce que j’avais anticipé. Mais plutôt que d’abandonner complètement, comme vous saviez maintenant que je travaille dessus, que vous vous attendez à sa sortie et que je me suis engagé sur des délais irréalistes, je préfère vous livrer cette version «exploratoire» plutôt que de ne rien faire du tout. Si un coup de folie me prend dans les semaines, mois, ou années à venir, j’en ferais peut-être la version que j’avais imaginée, ou plus probablement, vu la matière qu’il y a derrière, quelque chose de plus attirant sur la forme comme une conférence (ou folie supplémentaire, une série de vidéos YouTube ?).



 La religion en déclin ?


On entend souvent dire que la religion est en déclin dans le monde…Mais est-ce vraiment le cas ? J’avais mis la mains il y a quelques années sur le rapport d’un expert dans le domaine, mais ce dernier faisant partie d’une grande organisation humaniste, son rapport était beaucoup trop optimiste à mes yeux. Pourtant, c’est d’une logique implacable : le fait que les jeunes sont de moins en moins «croyant» entretien cette logique de déclin de la religion. Et j’ai vérifié, ce n’est pas qu’une impression, c’est le résultat de l’étude d’une institution reconnue dans le domaine, à savoir le Pew Research Center. Ce déclin va encore plus vite lorsque l’on regarde en particulier les descendants de personnes immigrées, et c’est là que l’on entre dans la case des «bémols» face à ce constat. Je ne retrouve plus l’article en question, mais ce que j’ai compris en le lisant, c’est qu’il s’appuyait sur cet autre rapport,  plus récent, qui dit exactement le contraire.


Voir aussi Religions et démographie en France Des évolutions contrastées d’Alfred Dittgen.


Bref, si vous aussi vous aviez une vision d’un futur sans religion, bah disons ce n’est pas pour tout de suite.



Toustes croyant·e·s.


Mais d’ailleurs, est-ce raisonnable d’aspirer à un monde sans religion ? Je vois deux raisons de modérer vos attentes à ce sujet. 


Tout d’abord, l’envie d’imaginer un monde sans religion semble entretenir un lien très fort avec le souhait d’envisager un monde futur débarrassé de toute croyances. Ce qui est impossible. Mais complètement impossible, pas juste un peu. Nous fonctionnons complètement à partir de croyances, ne serait-ce déjà dans notre vie quotidienne. Au départ, j’avais une autre approche en tête pour le paragraphe à venir. Mais creuser les sources pour cette approches m’aurait demandé trop de temps pour tenir mes délais. Aussi je vais prendre une approche un chouia moins pertinente mais qui éclaire bien le sujet : la croyance est notre seul mode de connaissance vu que la Vérité est inaccessible. Dans notre quotidien par exemple nous basons sur des croyances empiriques. le fait de traverser au feu rouge ou en dehors des clous parce que l’on croit que l’on ne va pas se faire renverser, on ne le sait pas comme le montre une bonne partie des centaines de piétons qui meurent chaque année.

De manière générale, toutes les connaissances que l’on pense avoir sur le monde sont des croyances. D’une part car il est impossible d’avoir un accès direct au monde, nous interagissons avec ce dernier par nos sens ou des outils, et d’autre part car les connaissances [nouvelles…ou pas] que l’on construit sur le monde s’appuient sur un corpus de savoir que nous n’avons pas les moyens (temps, ressources, ou même simplement motivation) de vérifier «directement». En poussant le raisonnement jusqu’au bout, même la science dont les résultats et les applications semblent constituer une preuve indiscutable de sa véracité montre ses limites pour écarter des scénarios que l’on jugerait complètement fous sur la réalité du monde. 


Après peut-être que l’espoir est de se débarrasser des croyances irrationnelles. Dans l’exemple précédent, un piéton français aura dans le pire des cas une chance sur un million de subir un accident. Sans rentrer dans le débat de savoir si cela reste une probabilité élevée compte-tenu de la valeur de la vie, je pense que l’espoir se porte plutôt sur la fin des croyances irrationnelles. Après tout, l’éducation a fortement progressé dans le monde, y compris dans les pays en développement, ces derniers ayant au passage souvent un taux de religiosité plus élevé que les pays dits «riches»

Là aussi il y a plusieurs éléments qui nous obligent à modérer nos attentes. Déjà, ces croyances irrationnelles n’ont jamais disparu……..Je suis même tenté de penser que les pensées irrationnelles ont tendances à progresser dans les contextes économiques et/ou sanitaires difficiles (et vu que nous somme en plein dedans pour l’un ou pour l’autre...).

Plus étonnant encore, beaucoup de ces croyances et pratiques (médecine traditionnelle chinoise, et même terre plate) sont en fait des croyances récentes ! Pour la terre plate, le sujet est un peu compliqué…mais vraiment passionnant ! L’histoire d’une «bonne idée» qui a mal tournée, j’ai envie de prendre le temps de vous raconter cela un jour. Pour ce qu’il faut savoir pour le moment, c’est que le mouvement platiste actuel date de la fin du XIXème siècle.


Sélection naturelle (point de vue des croyant·e·s)


Avant d’entrer dans le magnifique cas des conditions particulières offertes par la pandémie, on peut se poser une question toute simple : pourquoi ne se dirige-ton pas vers moins de religion, vu que celle-ci ne semble plus adaptée au monde d’aujourd’hui, voire semble être un fardeau ? Si l’on adopte une lecture évolutionniste, on pourrait se dire en effet que la religion nuit à notre «fitness».


Les exemples et illustrations ne manquent pas, mais pour des raisons pratiques, je garde l’exhaustivité ou même la représentativité pour plus tard, et me limite aujourd’hui à un exemple qui m’est littéralement tombé sous la main. Pour cet exemple dans l’exemple, on va parler des liens qu’entretien les communautés croyantes avec d’autres communauté sous-tendues par des croyances irrationnelles. Comme on est dans le chapitre «Sélection naturelle» (et pas «une porte ouverte sur bien pire» ou quelque chose dans le genre*), je donne ici l’exemple où c’est la commuante religieuse qui est victime d’abus. Un exemple bien connu est celui des MLM, qui au États-Unis propose un discours de recrutement très adapté aux communauté catholique


À l’image de celui qui sévit particulièrement en ce moment, nous sommes toustes très sensibles à de nombreux pathogènes, certains d’entre eux très mortelle à l’échelle de la population. Pourtant, nous sommes toujours là. Et bien la religion, j’ai envie de dire que c’est pareil. Peut-être que cela nuit à notre société, mais clairement, pas suffisamment pour qu’elle est entièrement raison de nous ou qu’il nous soit nécessaire de s’en débarrasser complètement. D’ailleurs, c’est oublier que la religion a longtemps joué un rôle [plutôt ?] positif dans le développement des civilisations (désolé la source n’est pas terrible en terme de pertinence, mais l’idée est bien là), et qu’elle continue de jouer ponctuellement ce rôle, en créant un sentiment d’appartenance à une communauté voire en étant le contexte d’action d’ONG comme le secours catholique pour ne citer que cet exemple. On peut laisser de côté les considérations marginales (car profitant à peu de gens) comme le pouvoir qu’elle donne aux autorités religieuses ou même le bonheur et le bien être perçu par les membres de branches sectaires.


Globalement je considère que la balance actuelle reste largement négative. Mais cette question a partiellement été traitée (et ce, bien mieux que je n’aurais pu le faire) par Drew McCoy. S’ils semblent d’accord pour considérer la religion commue une entité culturelle à la fois autonome et très encrée culturellement, les expert·e·s sont comme moi d’accord sur le fait qu’elle est loin de ne présenter que des avantages, voire même qu’elle soit une nuisance nette aujourd’hui.


Exemple de la pandémie actuelle


En ce début d’année, les autorités et communautés religieuses se sont montrées particulièrement mauvaises élèves en ce qui concerne la limitation de la propagation de l’épidémie. Même si à part cette exception récente les lieux de cultes français ne semble pas avoir avoir été des lieux majeurs de contaminations, il ne faut pas oublier qu’avec les minables moyens dont on dispose (pour une puissance mondiale de ce rang) ne permettent pas non plus d’établir des clusters dans les transports en commun 


Partons malgré tout du principe que la France a été bonne élève sur ce point. Quoiqu’on pense de l’affaire du Grand Est, ce n’est pas un cas isolé, comme en témoigne une situation similaire en Corée du Sud. Si les conséquences de cette affaire sont déjà catastrophiques en soi, les propos du leader de cette église montre à quel point ce type est recommandable.


Un mots sur les «religions officielles» avant de regarder les méfaits d’autres mouvements religions qui se sont montrées bien pires en ces temps de pandémie. En Italie, le pape a poussé au maintien des communions religieuses, avec le déplacement des prêtes au domicile des fidèles, confinement oblige. Si l’on en croit le peu d’infos qu’a laissé filtré l’église du côté de ses prêtes, ce n’est pas glorieux. Loin de là


Et dire que cela s’est fait avec une certaine volonté de se plier aux mesures sanitaires envisagées à l’époque. Quand ce point n’est même plus pris en considération, voire quand la foi va trop loin, c’est forcément bien pire. Je ne pourrais pas développer ici l’exemple de l’église orthodoxe mais Thomas Westbrook a fait un travail très fouillé et très documenté (comme à son habitude) sur le sujet. 


N’évoquons pas les leaders religieux qui appellent à ne pas se mettre en quarantaine mais plutôt se rassembler pour prier...🙄De manière plus large, que dire du maintient de la pratique de la communion ? Là aussi saluons le travail d’Holy Koolaid sur les risques que cette pratique pose dans le contexte sanitaire qui est le nôtre, comme cela ne semble pas évident pour tout le monde (et certainement pas les croyants se considérés par leur foi).


Puisqu’on parle de religion et de santé, même en temps normal, cette dernière a des impacts négatifs :  les retards de traitement sont les mêmes que….je vous le donne en mille…les médecines alternatives (une des manifestations des croyances irrationnelles évoquées plus tôt).

Ah, et je ne résiste pas à l’idée de vous parler de l’exemple de l'efficacité des prières sur la guérison de patients. 


Sélection naturelle (point de vue de la religion)


Mais soyons plus pragmatiques un moment. Qu’est-ce qui peut bien pousser à de tels comportements ? Il y a 15 ans, j’aurais attribué cela à un cynisme profond des autorités religieuses. Même si ma position actuelle n’est pas si différentes, voyons d’autres possibilités. La position la plus bienveillante à l’égard de ces religieux est de considérer qu’ils croient dur comme fer à l’innocuité de leurs comportement, à l’importance du maintient des cérémonies de cultes, et surtout à l’incompréhension du monde extérieur des pouvoirs de la foi. Au risque de me faire taper sur les doigts, j’irais même jusqu’à y voir une dissonance cognitive : après avoir investi autant de sa vie dans un système, il doit être difficile d’admettre que les vertus qu’on lui prêtes ne sont pas au rendez-vous dans un contexte où elle devraient faire la différence. Mais en étant «pragmatique», les organisations religieuses les plus sectaires les plus engagées n’ont d’autre choix que de poursuivre autant que possible leur culte et affirmer le pouvoir protecteur de la foi, car c’est la stratégie gagnante sur le long terme. Il sera facile de faire admettre que ces effets protecteurs se sont manifestés lorsqu’il sera difficile de vérifier le contraire, surtout après avoir tout fait pour dissimuler les infections dans la communauté au moment des faits. Bref quelques morts tout de suite pour plus de croyants plus tard, ça reste une explication cynique. 



Voici une première version du dossier que je voulais vous proposer. J’avais songé à une conclusion autour de l’idée https://www.youtube.com/watch?v=5opz8kvVovsJ’aurais besoin de vos contributions (retours, commentaires, questions) pour compléter cette première version, afin de m’assurer de prendre la bonne direction pour développer davantage ma réflexion. En vous remerciant d’avance, j’attends vos retours avec impatience !


dimanche 6 décembre 2020

Mon article aura quelques jours de retard…

Je suis désolé, mais je ne suis pas en mesure de vous proposer aujourd’hui l’article tant attendu que je vous ai promis. Je me suis mis en mode «je bacle le tout pour le sortir à temps et je vous refais quelque chose de propre derrière », mais même ça ne s’est pas avéré suffisant pour tenir les délais. Et pourtant, je n’ai quasiment pas avancé dans la rédaction du premier tome de la saga pour pouvoir vous proposer cela (à peine 3000 signes). J’ai du retard qui s’accumule dangereusement, et malgré tout ce n’est pas fini….


Bon maintenant, que faire ? Tout d’abord vous donner un autre rendez-vous, avant d’envisager que faire en cas de nouveau problème. 


Pour le point numéro un : Aujourd’hui je m’engage simplement à vous donner rendez-vous la semaine prochaine. Soit pour l’article en question, soit pour faire le point pour comprendre pourquoi je n’ai toujours pas réussi à le finaliser dans les temps. Si je suis bien plus confiant à l’idée de pouvoir vous livrer quelque chose la semaine prochaine (60-80%) que la semaine dernière (moins de 5%), c’est que l’essentiel de l’article est écrit. Le problème c’est qu’il n’est pas assez documenté à mon goût, trop général par moment notamment. Or, les précisions que je souhaite ajouter sont dans une centaine de médias différents (je n’exagère pas), dont certaines sont des conférences de plus d’une heures (c’est plus l’exception que la règle, il y a moins d’une vingtaines de conférences en tout). Je préfère vous prévenir tout de suite, si je vous balance un truc la semaine prochaine, attendez-vous à pas mal d’«affirmations gratuites». Une possibilité sinon serait de publier l’article en plusieurs parties, la première partie étant tout à fait finalisante en l’état. Mais je sens que ça frustrait plus d’une personne parmi vous dont les attentes sont très, très élevées de ce que j’ai pu voir. Même sans ce point je ne suis vraiment, mais vraiment pas sûr qu’il se prête à un tel découpage.


Pour le point numéro deux, et bien je manque de sources pour l’alimenter (vous ne serez jamais, ou du moins, pas dans les prochaines semaines, ce que je vous avez prévu ici à la base niark niark niark !). En fait, à l’image de ce qui s’est passé dans la rédaction de cet article, et qui me pend au nez pour tout ce que j’ai prévu pour la résurrection du blog, j’ai une vague idée de qui sont mes sources, d’où se trouvent leur travaux, mais je perds énormément de temps et d’énergie à retrouver les passages, voire les sources en question. Car ces dix dernières années (et plus….), j’ai passé mon temps à butiner : je me cultive ça et là, mais il m’importait peu de savoir précisément d’où je tenais mes nouvelle connaissances, je me disais qu’identifier des acteurs, voire même «communautés» était suffisants, je sous-estimais l’importance des œuvre et je le regrette amèrement aujourd’hui. YouTube est quasiment le seul endroit où j’ai fait une ébauche de répertoire, d’où sa prédominance dans le sources à venir. Mais si j’ai retenu une chose de cette expérience nouvelle, c’est de noter désormais qui dit quoi, référencer davantage les idées que j’ai trouvé intéressantes pour pouvoir mieux les retrouver pour les citer. Je ne sais pas encore comment je vais faire, mais j’ai tellement souffert ces derniers jours de ce manque que je vais forcément trouver une solution.


À la semaine prochaine donc pour l’article tant attendu, sinon pour un nouveau point. Toujours est-il que même si je suis au rendez-vous et que je vous ai laissé sur votre faim, le travail effectué sur ce dernier ne s’arrêtera pas là, j’ai de grands projets pour ce dernier, et cela ne fera que commencer à l’issue de cette publication. 

mardi 1 décembre 2020

[Article secondaire] Parlons pizzas au micro-ondes !

 Tout a commencé lorsque j’ai été amené à chercher un remplaçant à mon four à micro-ondes. Il me fallait un modèle suffisamment grand pour pouvoir y réchauffer facilement une pizza. Sauf qu’entre l’acquisition du précédent four à micro-ondes et le nouveau, je me suis «embourgoisé» (ne vous inquiétez pas, je ne perds pas le fil….) : de la pizza surgelée, je suis passé à la pizza à emporter des enseignes ayant pignon sur rue. Entre ça et l’opportunité de faire des repas sans vaisselle (ce qui implique donc d’utiliser le carton au moment de la réchauffer),  le nouveau four devait être suffisamment grand non pas seulement pour «une grande assiette à pizza», mais aussi pour un carton de pizza «large». Or au moment où je faisais la commande, j’avais pas ce carton sous la main (ni les moyens d’en avoir un, vrai confinement oblige). 

J’ai fait ce que toute personne censée du début du 21ème siècle ferait : rechercher l’info sur Internet. On dit souvent qu’on trouve tout sur Internet. Et bien cette info, je ne l’ai pas trouvée. J’ai trouvé des infos tournant autour, notamment le diamètre de la pizza de l’enseigne en question…aux État-Unis. Michaek disait que c’est la même chose en Europe...oui et non, du fait des imprécisions de conversion et de la variabilité d’une boutique de la chaine à une autre. Donc la taille des pizzas on la connait plus ou moins, mais la donnée cruciale dans cas, toujours pas. Difficile de savoir à ce stade si les modèles de four à micro-ondes que j’ai déniché feraient l’affaire. Bien sûr, j’ai trouvé les dimensions des cartons standards de pizza (il y a des standards puisqu’il y a des fournisseurs qui font leur pub sur le net, et sont mis en avant dans une recherche Google), mais Dominos (nommons-les car sinon on ne va pas s’en sortir) n’utilise évidemment pas de cartons standards, en particulier sur sa gamme signature. 


Ayant fait ami-ami avec Google sur cette question en particulier, j’aurais pu demander….sauf qu’en 2020, les forums de niches de ce niveau n’ont pas la réactivité attendu d’un habitué de Facebook/Twitter et consort. Même avec tant de membre sur MyBurger.fr, je ne m’attendais pas à ce que mon message soit lu par un employé de Dominos ou de leur fournisseur de cartons afin qu’il me réponde directement. 


Fort de ce constat, je me suis dit «le monde doit savoir, je ne peux pas garder l’information pour moi». J’ai donc acheté une pizza de chaque format pour avoir les cartons à ma dispositions pour communiquer les mesures sur le forum qui m’a paru le plus à même à donner de la visibilité à cette information précieuse...tout ça pour me rendre compte qu’à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas été au bout de ma démarche ! Mais au final, il s’avère qu’aucun des four à micro-ondes que j’avais retenu ne faisait l’affaire, il manque entre 10 et 15mm selon les modèles....car aussi important qu’il était, ce n’était pas le seul critère qui comptait. J’en avais marre du [four à] «micro-ondes» classique, celui que tout le monde connait, et qui n’a pas évolué depuis des années, des décennies même ! On est en 2020, je ne pouvais pas me permettre autre chose qu’un four à «technologie Inverter». 


Avant propos : Nouvelle direction pour le blog pour les mois à venir

La série de billets qui va venir n’aura pas grand chose à voir avec ce que j’ai pu faire par le passé. Ce ne sera ni des sujets centrés sur moi (comme ce fut le cas sur ce blog), ni sur un thème particulier (comme le blog anti-diesel). Je souhaite proposer quelque chose qui pourrait se classer entre le billet d’humeur et l’article qui peut faire référence sur une question précise (j’aimerais plus tendre vers le second mais mes domaines de compétence m’empêchent de m’éloigner du premier). Mais…pourquoi tout ça ?


Tout à commencé avec mes envies de pizzas. Ou plus précisément, l’opportunité qui me fut offerte pour mieux en profiter à l’avenir.


Plus que de mettre en ligne, telle une bouteille à la mer, des informations rares dont j’aurais aimé bénéficier, je sens aussi une demande, tel un producteur de contenu pour le web. Il y a pourtant deux difficultés : d’une part, je reste collé au modèle blog alors que la tendance est clairement aux applications de réseau sociaux dont Twitter et Facebook pour le texte. D’autre part, la demande concerne des domaines auxquels je n’accorde peu d’intérêt en premier lieu (par rapport à d’autres publications). Comme cette activité n’a aucunement vocation à devenir plus importante qu’un passe-temps mineur, je peux me permettre d’y faire des choses qui me plaisent moins que mes sujets préférés.


Mais pourquoi ces sujets et pas rien du tout ? La réponse se trouve dans plusieurs prises de conscience récentes. D’une part, l’importance de mon projet de saga littéraire. J’ai beau avoir commencé à travailler dessus il y a quinze ans, je n’en viendrais pas à bout avant au moins cinq années supplémentaires dans des conditions optimales, dix en étant réaliste. Donc l’idée d’abandonner tous mes projets le temps de mener celui-là à terme n’est pas un bon plan. 


Parmi ces projets, ma série de dossier pour Podcasts Science : le dossier sur l’électrotechnique n’était qu’une introduction vers deux familles de dossiers plus ambitieux. Or en ne travaillant pas sur de tels projets, j’ai senti une sérieuse perte de compétence dans le domaine. Je sais de quoi je parle car ma saga m’a demandé pas mal de recherches ponctuelles, toutes ce sont avérées plus compliquées que prévu. Maintenir une activité dans le domaine m’apportera bien plus que la satisfaction de mon auditoire Facebook.


La conclusion initial devait à la fois ouvrir sur une réflexion sur le libre-arbitre et par là vous mettre en appétit sur une partie du programme à venir, mais vu que j’ai déjà deux articles à finir, dans des délais plus contraints que je ne le pensais. Je vais en rester là pour le moment et vous dis donc à très, très bientôt pour un prochain article !